Points, 25 novembre 2010, 685 pages
Résumé de l'éditeur :
C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale.
Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre. Peu après son retour, son père renonce à l'Eglise et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du Nord.
Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton.
Mon avis :
Rien à voir avec la guerre de Sécession américaine et la rivalité Nord/Sud.
En fait, contrairement à ce que je pensais, l'action se situe dans l'Angleterre hélisabethaine.
Vous avez aimé Orgueiĺ et préjuges ? Alors vous aimerez ce roman d'amour mâtiné d'une vision sociale de la Révolution industrielle.
Que l'héroïne est malheureuse, qui doit déménager dans le Nord industrielle, voit sa mère mourir, son frère s'exiler en Espagne, son père décédé peu après, ainsi que son parrain. Pas de chance, n'est-ce pas.....
Qui plus est, elle se prend de bec avec un industriel local, le trouvant arrogant, et lui la,trouvant orgueilleuse.
Heureusement, Margaret se prend d'amitié pour une famille de travailleurs dont l'une des filles, bien malade, va décédée......
Mais rassurez-vous, au milieu de tout ces décès, l'amour vaincra.
C'est beau, et ça fait du bien. Avec une tasse de thé sans nuage de lait pour moi.
L'image que je retiendrai :
Celle des grandes balades de Margaret, dans la campagne d'abord, dans la ville industrielle pleine de fumée, ensuite.