Cette méta-analyse de chercheurs des universités d’Oxford, St Andrews, Bristol et de l’Institut Max Plank identifie une association entre les caractères « droitier » et « gaucher » et un ensemble de variants génétiques impliqués dans le développement de l’asymétrie chez l’embryon. Leurs données, publiées dans la revue PLoS Genetics contribuent à mieux comprendre le processus biologique qui transforme un début de mouvement chez l’embryon en un caractère de latéralité bien établi chez l’enfant.
En passant en revue de précédentes études, en particulier sur la souris, les chercheurs retrouvent ce rôle clé du gène PCSK6 dont la mutation provoque des anomalies de gauche et de droite portant, par exemple, sur des emplacements d’organes inversés. D’autres variantes génétiques, sont également identifiées comme responsables d’anomalies.
Mais, en fin de compte, on reste sur « sa faim » sur la raison d’une majorité d’humains droitiers. On apprend que cette latéralité se construit très tôt dans le développement. Les chercheurs concluent donc à un mélange inné-acquis et à l’influence conjointe de facteurs génétiques et environnementaux, dont la pression culturelle…
Source: PloS Genetics September 12, 2013 doi:10.1371/journal.pgen.1003751 Common Variants in Left/Right Asymmetry Genes and Pathways Are Associated with Relative Hand Skill (Visuel © Fontanis – Fotolia.com)