Cachez vos tatouages si vous souhaitez conserver toutes vos chances de trouver un emploi. Cette étude qualitative, menée par un chercheur de l’Université St Andrews, auprès d’une quinzaine de DRH, caractérise les tatouages comme un véritable stigmate, et le premier trait du candidat dont on se souvient ou dont on parle après l’entretien.
La première impression est dominée par le tatouage qui peut mettre mal à l’aise : La plupart des DRH, principalement préoccupés par ce que les interlocuteurs de l’entreprise, employés et clients, pourraient penser, considèrent les tatouages visibles comme un stigmate, qui « donne l’air sale » et qui inconsciemment freine à l’embauche. La réaction des collègues ou des clients et une l’image négative possible de la société sont aussi invoquées. Seule objection, dans certains secteurs les tatouages peuvent être un atout à l’embauche, dans une prison par exemple. Mais c’est un retour aux stéréotypes…
De mieux en mieux acceptés ? Certains types de tatouages réduisent plus sévèrement les chances d’embauche. » L’acceptation » du tatouage est plus fréquente lorsque le motif est anodin ou symbolique d’une appartenance à un groupe reconnu. Les exemples de tatouages les plus dissuasifs à l’emploi, cités par les interviewés incluent la toile d’araignée tatouée sur le cou, les symboles de mort, ceux qui évoquent la tristesse ou la drogue, ou encore ceux à connotation sexuelle ou raciste. Globalement, le tatouage apparaît de mieux en mieux accepté dans le monde du travail, comme il l’est dans la société au sens large et mieux par les jeunes que par les plus âgés.
Bref, si l’on opte pour le tatouage, au-delà des mesures de sécurité qui s’imposent, il semble préférable d’opter pour un motif positif!
Source: Work, Employment and Society (à paraître) via EurekalertTattoos reduce chances of getting a job, new research says (Visuel © Poulsons Photography – Fotolia.com)