- qu’alors que la finale de la septième saison de Secret Story a eu lieu et que ni peut-être vous ni certainement moi ne savons qui a perdu, ni qui a gagné, ni s’il y a eu match nul, le directeur des programmes de TF1 annonce que si Secret Story revient l'été prochain, ce sera sur TF1, avec Castaldi et dans une version très renouvelée. Nous partagerons les mêmes réactions, j’en suis certain. Nous croiserons les doigts pour ça revienne. Nous serons soulagés que TF1 conserve ce programme auquel nous tenons tant. Et nous sauterons de joie en sachant que l’animateur vedette étoile star sera conservé. Et nous prierons pour que le directeur des programmes ne soit pas un vilain menteur qui ment et même que ça serait pas beau de dire des mensonges si jamais il mentait. Ou pas ! Quel bonheur, quelle joie, quel plaisir, dans n’importe quelle circonstance, jour ou nuit, été comme hiver, et quelle que soit la longueur de la phrase, sa teneur, son fond, sa forme, sa qualité, quelle extase de pouvoir effectuer une jolie pirouette en la ponctuant d’un magnifique «ou pas».
- que des escrocs ont sévi sur Le Bon Coin. Les filous proposaient divers objets à la vente sur le site, avant de se faire adresser des mandats-cash. Les escrocs récupéraient ensuite l’argent mais n’adressaient jamais les objets censés être vendus. Coincés comme au coin d’un bois, les victimes, qui se croyaient dans un coin tranquille et doivent désormais bouder dans leur coin, sourires en coin en moins, doivent espérer que leurs détrousseurs ne sont pas partis aux quatre coins du monde mais qu’ils seront mis au coin. Ou pas ! Juste la prison et le retour des euros. Quel bonheur, quelle joie, quel plaisir, quelle que soit la phrase, de pouvoir effectuer une jolie pirouette en la ponctuant d’un magnifique «ou pas».
- que le rival de la chancelière allemande Angela Merkel, le social-démocrate Peer Steinbrück, a choqué l'Allemagne avec une photo de lui faisant un doigt d'honneur publiée en Une d'un magazine à dix jours des élections législatives. Bien évidemment, et précipitamment, nous lirons, et bien sûr dans la langue de Goethe, et de façon exhaustive, tout ce que nous pourrons trouver sur le sujet afin de comprendre, d’analyser, d’interpréter et puis de synthétiser ce que Peer a voulu signifier par ce geste, quelle portée il aura, s’il s’adressait à Angela, à un journaliste, au photographe, ou à un automobiliste croisé le matin, une coiffeuse qu’il l’aurait raté, et s’il lui permettra de gagner l’élection, que nous suivrons minute par minute. Ou pas ! Quel bonheur, quelle joie, quel plaisir, quelle que soit la phrase, de pouvoir effectuer une jolie pirouette en la ponctuant d’un magnifique «ou pas».
Magazine Humeur
samedi 14 septembre 2013