On a toujours une journée de merde en voyage, en tout cas moi oui. Et bien là, c’était le jour de mon arrivée à Nikko.
Il a plu énormément durant mes deux jours ici, à la gare j’ai pris un bus pour me rendre au ryokan, logement typique japonais, niché dans la forêt. A l’arrêt, j’ai dû demander par trois fois mon chemin afin de ne pas arriver trempée. Râtée… Je marchais, en tirant ma valise de 3 tonnes, puis tout à coup je vois un parapluie sortir d’une fenêtre de voiture, il m’a fallu 3 secondes pour me rendre compte que c’était pour moi! Et oui, un gentil japonais m’a fait don d’un parapluie afin que je me protège du déluge! J’avoue que la journée commençait mal, mais grâce à ce monsieur j’ai pu profiter pleinement de mes visites tout en me répétant plusieurs fois "on t’a donné un parapluie waouh"! Comme je disais, on a toujours une journée de merde en voyage, mais au Japon il est fort probable, en tout cas pour moi, qu’elle se transforme en un joli rêve. Oui il m’en faut peu
Nikko est une jolie petite ville au pied des montagnes japonaises. De la mousse accrochées sur la pierre, des lanternes alignées et de jolis temples.
Une fois arrivée au ryokan, je suis sortie pour visiter le Tosho-gu, sanctuaire shintoïste, splendide. Comme souvent dans les sanctuaires, plusieurs monuments composent le Tosho-gu et malgré la pluie, ce fut vraiment très beau. Encore une fois, dommage que tout le monde ait eu l’idée de venir en même temps que moi
J’ai été quelque peu déçu par le Rinno-ji qui était en travaux au moment de ma visite.
Le soir, j’ai mangé au restaurant, je me suis régalée. Et munie de mon yukata, j’ai pris un bain (privé) dans le ryokan. Par ce temps de pluie ça fait un bien fou!
Petit conseil pratique: prendre le pass qui donne accès à 5 temples, il coûte 1000 Yen, car l’entrée simple au Tosho-gu coute 1300 Yen, allez comprendre!