Re-bonjour les enfants!
Pour ce second article consacré à mon citytrip à London, ville de mon coeur, j’ai décidé de regrouper les trois musées que j’y ai visités: la National Gallery (gratuite, don souhaité de 3£), le Sherlock Holmes Museum (8£ l’entrée) et le British Museum (gratuit, don souhaité de 5£).
Alors, vous voulez voir ce que j’y ai vu? Parce qu’il y a du lourd!
1. La National Gallery
Situé sur Trafalgar Square, le musée National Gallery est le repère des peintres, avec des thèmes par couleur et par époque, impossible de s’y perdre. Le plan y coute 1£.
Ce musée-là n’est pas réfractaire aux photographes. Néanmoins, comme je sais que les appareils photos, même sans flash, ont tendance à abimer les peintures à la longue, je vais vous offrir des reproductions signées Google Images des oeuvres que j’y ai vues.
Pour Maman et moi, les incontournables se trouvaient plutôt du côté des impressionnistes. Zappés donc les peintres des XIIIe aux XVIe siècles italiens, nous sommes directement parties du côté des peintre vénitiens, et de ces chers impressionnistes donc.
Je ne peux pas ne pas vous avouer que j’ai laisser passer un petit couinement de surprise (mais de plaisir aussi) en entrant dans la salle réservée à mon peintre préféré toutes catégories confondues: Vincent van Gogh.
Ben si, vous le saviez, ne mentez pas.
Bref, je suis bien restée dix minutes assise sur un banc de chêne à admirer les Tournesols.
Les vrais Tournesols. Peint par l’Homme tourmenté que Vincent était, puisqu’il a peint les fleurs dans leur état proche de la mort, mais toujours, aussi, optimiste, car elles ne sont pas encore fanées…
Plus loin, c’est Maman qui a eu droit à son moment de plénitude en admirant le Pont de Giverny de Monet, son peintre à elle, que j’apprécie aussi beaucoup par transposition (on avait une copie des nymphéas à la maison jusqu’à ce qu’on nous la vole).
Passage dans des salles plus reculées, mais arrêt obligé dans la salle consacrée aux primitifs flamands.
Ah, bon sang. Cette peinture de Jan van Eyck, je l’ai étudiée tellement de fois qu’il fallait vraiment que je la voie en vrai.
Sieurs Français qui ne la connaitraient pas, voici les Epoux Arnolfini, peints par un Belge à Bruges, alors ville économique la plus puissante des Flandres (quand la Belgique était encore le pays le plus puissant après l’Angleterre, c’est-à-dire y a franchement longtemps).
C’est ici que je vous quitte, car malgré d’autres peintures toutes plus impressionnantes les unes que les autres, aucune n’était vraiment très connue.
Reste que c’est dommage que Vermeer ait été placé dans une aile payante pour l’année, car autrement, nous aurions aussi pu admirer la seule et l’unique Jeune fille à la perle.
2. Le Sherlock Holmes Museum
Malgré une entrée franchement chère pour une visite de 15 minutes montre en main, je ne suis pas déçue d’avoir mis les pieds dans le vrai 221b. Celui qui sent bon l’ère victorienne et le thé earl grey.
Au premier étage, la chambre de Sherlock himself. Ce qui nous a fait penser qu’alors que dans les romans le détective for hire est issu d’une famille aisée, il vivait dans une maison vraiment petite, limite incognito.
A côté de la chambre, le salon, où craquait un vrai feu de bois, et où l’on pouvait admirer la table d’investigation, et sur une desserte, prête à être enfilée par n’importe quel touriste irrespectueux, le chapeau le plus célèbre de la littérature.
A l’étage suivant, les pièces sont elles consacrées à l’exposition d’objet ayant fait l’objet d’une enquête par le Sherlock.
Deux imbéciles dans un plafond…
Au troisième, là, c’est la place des statues de carton représentant chacune un ou plusieurs personnages-clés des romans. Dont Moriarty, qui sérieusement, était très moche.
Et s’en fut du musée Sherlock. Courte et chère visite, mais visite incontournable quand même…
3. Le British Museum
Là aussi, le plan coutait 1£, avec un avantage de taille: un parcours des incontournables pour ceux qui souhaitent une visite rapide. C’était notre cas, mine de rien.
Les premières salles que nous avons visitées étaient celles des Egyptiens, avec cette fresque célèbre représentant Ramsès II sur son char, combattant les Nubiens.
Près de là, la salle des "momies" (sans momies mais avec beaucoup de sarcophages) avec la dernière demeure d’une Lady au nom imprononçable mais qui prouve que même bien avant J-C, les femmes pouvaient être puissantes dans la société.
Les salles suivantes étaient consacrées aux Grecs et à l’Empire Romain.
Dans la première, j’ai retrouvé les fameux vases grecs qui ont bercé mes heures de cours de grec ancien pendant des années en secondaire. C’est mon prof, Philou (^^), qui aurait été content de les voir en vrai!
Dans la salle romaine, des statues des empereurs romains, le premier d’entre eux? Auguste, of course.
Ici, Caracalla, à qui je fais une place "d’honneur", parce que j’ai travaillé sur les Thermes du même nom lorsque je suis allée à Rome avec la Haute-Ecole.
En montant au sommet du musée, nous avons découvert la toute petite salle consacrée au Japon: un endroit très zen et silencieux comme une église, les gens étant en adoration devant la pièce maitresse de la collection.
Devant laquelle je suis moi-même restée plantée un bon moment.
Une armure de samurai.
Vous savez à quel point j’aime les samurais, à quel point j’aurais aimé en être un…
En voir une en vrai, c’était comme retourner une lame chauffée à blanc dans mon coeur de nostalgique…
La visite s’est terminée au rez-de-chaussée, mais avec la foule qu’il y avait, on a pas vraiment su profiter des nombreuses reliques qui y étaient.
Je pointerais uniquement cette partie de statue, piquée à Abu Simbel, représentant Ramsès II, que Maman a depuis lors rebaptisé "Pharaon Canon". Voilà.
Et c’est fini pour la visite!
J’espère que ces quelques photos vous donneront envie de visiter les trois musées qu’elles vous ont présentés, parce que franchement, à côté du prix faramineux d’une entrée au Louvres, la gratuité des musées londonien est juste merveilleusement…pensée.