Devant une soupe au kiri et une pizza quatre fromage, je me suis posé devant un film que je n'avais pas revu depuis longtemps.
Charade de Stanley Donen. Avec la magnifique Audrey Hepburn et le sublime Cary Grant.
C'est l'histoire d'une femme, Regina Lampert qui revient de vacances d'hiver. Son appartement est complètement vide, son mari aurai vendu tout ce qu'il contenait et celui-ci est retrouvé mort près d'une voie ferré. Le retour est rude mais heureusement le beau Peter Joshua, rencontré au ski, est là pour soutenir la belle. La belle qui se retrouve embarquer malgré elle dans une histoire de trésor de guerre volé, d'identité secrète avec trois anciens compagnons d'arme de son mari qui aimeraient bien récupérer leur magot.
Charade lorgne vers les films à suspense d'Hitchcock, d'ailleurs en reprenant un de ces acteurs fétiches, Cary Grant, c'est un hommage. Selon moi l'élève ne dépasse pas cependant le maître du suspense. L'histoire, bien qu'agréable avec ces pirouettes et son grand final, me semble, encore une fois selon moi, moins aboutie qu'un Hitchcock. Ce qui fait qu'il quitte un peu le monde du suspense, du policier pour plus plonger dans celui de la comédie. Il en ressort un style de film assez atypique, vous n'avez pas vraiment peur, vous rigolez bien, mais il y a des moments franchement angoissant et même si on ris on n'est pas tranquille pour autant. Je ne suis pas entièrement conquise par Charade, mais on ne peut pas ne pas l'aimer. Il ressort de ce film quelque chose de bizarre, un sérieux hommage frivole? Mais comme lance Regina au cours du film: "Vive la frivolité!"
Charade est avant tout agréable pour ses vues d'un Paris délicieusement rétro, ses acteurs immenses, le français de Cary Grant et les magnifiques tenues de Givenchy dont Audrey est la muse.
Bref un chouette film à ce faire un jour où il fait trop froid pour avoir envie de sortie. Et ça arrive plus vite qu'on ne le croit.