Hier, j’ai vu sur Facebook, deux nouvelles qui ont provoqué chez moi un enthousiasme certain (pour être honnête, je crois que mes réactions étaient plus proches de l’hystérie que de la joie contenue).
La première concernait Stephen King. Elle annonçait la sortie de Doctor Sleep, son prochain ouvrage qui sera la suite du fameux Shining adapté en film par Kubrick.
A ce moment là, je me suis tournée vers ma collègue Chacha et j’ai trépigné sur mon siège en poussant des petits cris de joie.
Puis il y a eu la seconde news.
Et cela concernait aussi Stephen King. Cla a mis sur son facebook, un lien que j’ai suivi et qui annonçait la venue de l’auteur en France au mois de novembre.
La j’ai bondi de mon siège de bureau, sautillant sur place tout en répétant inlassablement "Stephen King vient en France !!!", "Stephen King vient en France !!!!!""PUTAIN !!!!!!! STEPHEN KING VIENT EN FRANCE AAAAAAAAAAH". Bon après c’est pas encore gagné pour le voir, il faut acheter les places et j’ai comme la sensation que je ne serais pas la seule à me précipiter pour en avoir une.
Bon et donc passé ce moment d’émotion intense (TRÈS), j’en ai parlé avec un collègue. Je lui explique que je lis l’auteur depuis la 5ème. Que les nouveaux livres me transcendent un tout petit peu moins, mais que je reste accro à ces lectures. Puis je continue sur ma lancée, j’en parle, j’en parle, j’en parle (je pourrais le faire pendant des heures). Et je lui dis que je suis fidèle aux écrits de Stephen King.
J’y repense un peu plus tard et je me souviens que la veille, je disais la même chose à ma collègue. On parlait des magazines Première et je lui disais que j’étais lectrice de cette revue depuis 1997 et que j’avais tous les numéros. Je rajoutais fièrement que j’étais fidèle à ce magazine.
Je repensais donc à tout ça, me disant que c’était un peu bizarre d’utiliser le terme dans ces cas là. En même temps, c’est un adjectif qui me va bien, me suis-je dis. Celui-ci est valable pour mes lectures, mais aussi en musique, en amitié, en amour, en style de film. Et j’ai trouvé ça rassurant. Moi qui ai parfois l’impression de baigner dans un bain acide d’instabilité, je suis agréablement surprise par ma constance.
J’aime cette idée de quelque chose d’immuable. Pour moi, la jeune femme parfois hermétique et flippée face aux changements, ça me sécurise d’avoir ces petites choses.
Oui je sais, rien ne reste réellement statique. Y compris ma passion pour le magazine Première
. J’aimerais vraiment me concentrer sur le positif que cela peut amener.Oh que non, ça ne me fera pas de mal.