«plusieurs dizaines de bêtes au tapis, d’agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère, d’une brebis trouvée avec trois pattes cassées» et «plusieurs agneaux auraient été tués (NDLB: sous-entendu avant la chute), et un groupe de brebis affolées a succombé dans une chute sur les pentes escarpées de la crête où elles passaient la nuit».
Sur le site de France 3, pour le même dégât en estive, des journalistes, pas des linguistes écrivent : « et comme souvent ni griffure ni morsure permettant d'incriminer l'ours avec certitude ».
Lacérés sans griffure ni morsure !
Lapidés à coups de figues molles? Etouffés avec un marshmallow?
Pour la thèse de Bruno Besche-Commenge, digne d'un pastoragate, il aurait fallu que les ours les lacérassent, qu’ils les eussent lacéré avec rage. Que neni, les ours sont des opportunistes, des feignants par nature, des étrangers, de l'est en plus ! D'anciens fonctionnaires sans aucun doute. Juifs et francs-maçons peut-être? Un regard leur a suffit pour que les panurges grégaires fassent le grand saut...
Ah qu’il est loin le temps des bons ours pyrénéens, baptisés au Jurançon. Ces fauves slovènes sont vraiment trés… différents, noirs, grands, trappus, élevés à la merguez et aux keftas! Et ils ont sans doute commis des tas d’atrocités dans leur jeunesse, car ils ont connu la guerre où ils se sont entrainés à loisir aux techniques qui ne laissent pas de traces.
Méfiez-vous des lanceurs de figues molles et des suceurs de marshmallow !