« Notre politique industrielle n’est ni libérale, ni dirigiste, ni rhénane, ni anglo-saxonne ; elle est française et pragmatique ».
34 plans de « reconquête industrielle » pour préparer au défi de la compétition mondiale ses filières les plus prometteuses, autour du TGV et des voitures du futur, de textiles innovants, de biocarburants, et autres objets connectés.
Ces plans d’action expriment la «Nouvelle France industrielle», A travers ce programme, la France, forte d’une tradition d’ingénieurs et d’inventeurs, mais dont l’industrie a décliné depuis des années, veut retrouver une place majeure dans les grands pays industriels à horizon de 10 ans et conquérir des positions fortes en créant les objets du futur.
Au total, 3,7 milliards d’euros d’argent public pourraient être consacrés aux plans, avec l’objectif que l’investissement privé prenne le relais à un niveau supérieur. Les 34 plans industriels pourraient se traduire en dix ans par près de 480.000 emplois industriels soit créés soit renforcés là où ils étaient menacés. Le projet pourrait dégager 45 milliards d’euros de valeur ajoutée au bout de dix ans et 18 milliards d’euros d’exportation en plus.
Trois grand axes stratégiques seront définis par le président de la République : la transition énergétique et environnementale, la santé et le numérique. Certains des projets étaient déjà lancés au sein des filières comme la voiture consommant 2 litres aux 100 km ou le « TGV du futur ». Les 34 plans couvrent un vaste éventail de secteurs: transports (véhicule sans pilote, avion électrique), textile, bois, chimie verte, réseaux électriques, numérique, robotique, biotechnologies médicales, nano-électronique, objets connectés, etc.
Tags: numérique, redressement productif, révolution industrielle, santé, transition énergétique