Il aura fallu attendre que je fête mon anniversaire entre amis et que Byzantium ait malheureusement disparu des écrans belges pour que je me décide à mettre les pieds dans cette foutue salle pour retrouver Percy, fils de Poseidon en jupette et Luke, fils de Darkou Hermès.
L’avantage d’un premier film, c’est qu’on balance des têtes connues à tout-va pour bien vendre le concept.
Le désavantage de sa suite, c’est qu’on oublie certaines de ces têtes et qu’on en amène d’autres…en moins grand nombre…et moins tripantes.
Ban, disons ce qui est, le plus marrant dans cette affaire, c’est un personnage présent à l’écran trois minutes. Hermès.
Cliquez donc, si l’envie vous en prend!
Percy Jackson, au départ de ce second opus, est toujours le fils de son badass de père, Poseidon. Le truc, c’est qu’il s’est fait une nouvelle copine en la personne de Clarisse, fille d’Arès, qui remplace un peu Annabeth en chieuse de service puisqu’elle passe son temps à lui faire comprendre qu’il est nul en tout. Du coup, le Percy se fait du mouron. Surtout lorsque la quête qui sauvera le camp des sang-mêlés est confiée à Clarisse plutôt qu’à lui.
La quête en question? On ne peut plus simple. Retrouver la Toison d’Or sur Circéland, jolie petite ile du triangle des Bermudes (ou de la Mer des Monstres, au choix) où vit le charmant cyclope Polyphème. Le tout flanqué d’un satyre, d’une pétasse blonde et de son demi-frère Tyson.
Qui nous fait comprendre que mixer un dieu et une nymphe, c’est ptêt pas l’idée du siècle…
Disons que l’avantage de Percy Jackson, c’est qu’on a pas vraiment le temps de s’ennuyer. Mais les faiblesses du scénar sont quand même un peu trop grasses à mon gout.
Par exemple, le fils de Poseidon dépote toujours autant avec son pouvoir de contrôle de l’eau. Mais bizarrement, il préfère propulser un bateau à la rame plutôt que de se servir de son si précieux pouvoir. Boulet.
Outre cela, je le disais plus haut, les têtes connues ne sont pas légions.
J’ai fortement apprécié la présence de Stanley Tucci, qui incarne un Dionysos complètement abruti (comme l’original, je pense), et bien malchanceux avec ses grands crus. Probablement l’un des deux atouts rigolade.
J’ai encore apprécié le recasting sauvage de Chiron, qui n’est plus incarné par Pierce Brosnan mais par Anthony S. Head, aka Giles pour les adeptes de Buffy, mais surtout aka Uther Pendragon pour les aficionados de Merlin comme moi.
Aaaah, un Anthony Head en gilet de tweed, ça fait toujours son ptit effet, même pendant deux minutes chrono(s).
*pun intended*
Mais on va dire que le recasting le plus flamboyant aura été celui d’Hermès, incarné dans le premier opus par un éphèbe qui jouait très mal la surprise, ici retransformé en ersatz de Castle, puisqu’il est interprété…par Nathan Fillion.
Dans les trois minutes les plus drôles du film.
Je note aussi que Jake Abel, bien qu’incarnant un gros con fini nommé Luke, fils de tafiole, est toujours aussi canon.
Et c’est à peu près tout.
Percy Jackson 2, ce n’est donc pas une déception, mais pas non plus le film de l’année.
Mais…disons qu’en DVD ou à la télé, à la limite, ça passe.
Mais ne dépensez pas vos sous dans un ticket pour ça, pitié. Pour la planète.
Et pour ma sanité.
Note: 5,75/10 (scénario: 4/10 – jeu: 6/10 – BO: 6/10 – effets spéciaux: 7/10 (mieux que dans le premier))
Salut, je cherche mon père. Tu sais, un canon en jupette. On l’a perdu en cours de route…