Pour mener à bien votre projet d’entreprise, vous avez besoin de bonnes idées, de motivation, de compétences, d’objectifs précis… et aussi d’argent. C’est souvent sur ce dernier point que le bât blesse.
Et pourtant, il existe, en France, des possibilités de financement tout aussi nombreuses que variées. Voici, pour vous aider à lancer votre start-up, un petit tour d’horizon des apports financiers que vous pouvez solliciter.
Si vous souhaitez plus d'informations, vous pouvez également consulter le guide gratuit du débutant pour démarrer une entreprise en France.
Pôle Emploi accorde une aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise. Appelée « ACCRE », cette aide peut prendre plusieurs formes : une exonération des cotisations sociales pendant un an, une avance financière de l’Etat à rembourser, et le financement partiel d’actions de conseils et d’accompagnement.
Pour en bénéficier, faites une demande au CFE dans les 45 jours suivant la création de votre entreprise.
Anciennement appelé Oséo, Bpifrance est un établissement public qui offre plusieurs types d’aides dont la plus connue est le PCE, le prêt à la création d’entreprise, qui peut atteindre un montant de 7000 euros.
Il faut savoir que Bpifrance n’agit pas seul, mais toujours en tant que partenaire d’une banque.
Régions, départements et collectivités locales ont mis en place toutes sortes d’aides pour les créateurs de start-up ; pour savoir auxquelles vous avez droit en fonction du lieu d’implantation de votre entreprise, renseignez-vous auprès de votre CCI.
Bon à savoir : les régions Nord-Pas de Calais et Rhône-Alpes sont particulièrement actives en la matière.
Il en existe des centaines en France. L’avantage ? En plus d’une dotation financière, ces concours vous confèrent notoriété et crédibilité.
N’hésitez pas à participer à un maximum de concours, en sélectionnant bien entendu les mieux adaptés à votre secteur d’activité.
La France compte environ 4500 business angels adhérant aux différents réseaux France Angels.
Leur rôle ? Accompagner les entrepreneurs en mettant des fonds à leur disposition, mais aussi en leur faisant partager leur expérience et leurs réseaux.
Sous forme d’investissement, de dons ou de prêts à taux zéro, vos proches peuvent vous aider à monter votre projet tout en y gagnant des avantages, comme une réduction de l’impôt sur le revenu et de l’ISF.
Mais attention, le « love money » a des dangers : il n’est pas forcément sain de devoir de l’argent à sa famille, surtout si celle-ci fixe pour vous des objectifs impossibles à atteindre.
Tous les créateurs d’entreprise peuvent bénéficier de prêt d’honneur, d’un montant allant de 2000 à 50 000 euros – et même jusqu’à 90 000 euros pour les projets particulièrement innovants.
Ce prêt à taux zéro, octroyé sans garantie ni caution personnelle, peut faire l’objet d’un remboursement différé de douze mois. Plusieurs réseaux proposent ce prêt, donc France Active, Initiative France et ADIE.
Le crowdfunding, également appelé « finance participative », est une forme de financement alternatif très à la mode, basé sur la générosité des internautes.
Pour séduire un grand nombre de petits investisseurs, présentez votre projet sur une plateforme de crowdfunding.
Retrouvez le guide gratuit du débutant pour démarrer une entreprise en France