Le marketing mix est connu pour regrouper 4Ps (prix, place, produit, promotion). Certains y ont même ajouté d'autres P, tels que le packaging, les personnes encore.
Des bienfaits du raisonnement en termes de mix
Ce qui est intéressant dans l'idée de mix, c'est cette possibilité de répéter une approche, d'analyser des situations selon des critères pré-définis, d'effectuer des comparaisons et d'effectuer des réglages en fonction des retours d'expérience.
Le principe du mix permet aussi de s'appuyer sur des acronymes simples à mémoriser (exemple pour les médias sociaux et le marketing, avec l'approche P.O.S.T Personnes, Objectifs, Stratégie, Technologie abordée par Charlene Li dans son livre "Groundswell"). Nous pouvons également la méthodologie C.A.R dans la narration des expériences professionnelles ou d'études de cas (Challenge, Approche, Résultats).
Cependant, 'mix' signifie aussi 'mode opératoire' et rigidités potentielles face à un monde en mouvement. Ce qui amène à régulièrement questionner la pertinence et de 'faire évoluer' le mix pour rester efficaces.
Le I de Inspiration dans le mix de l'expérience interne offerte aux salariés
"Vous sentez-vous inspirés au travail ?". Ce fut exactement la question posée par LinkedIn il y a une poignée de mois. Le but a été de représenter l'ensemble des régions du monde, pour exposer les différents ressentis et résultats (via le LinkedIn Inspiration Index).
Est-ce une nécessité d'inspirer les employés ? Peuvent-ils s'inspirer eux-mêmes ou entre eux ? L'efficacité est-elle à privilégier avant l'inspiration ? Ou bien, l'inspiration est-elle un moteur-même de l'efficacité ? A quoi ressemblerait un monde sans inspiration ?
Pour cet aspect, Google est à citer. Tout comme LinkedIn, et de nombreuses autres entreprises très certainement.
Google est reconnu pour son innovation, son expansion et sa large empreinte dans l'univers tech. Plusieurs programmes et pratiques internes sont à aborder :
.Les événements Authors@Google et autres 'talks' (disponibles sur YouTube), qui facilitent le partage d'idées et d'expériences avec des leaders, des personnes créatives
.Le 'peer bonus' qui encourage les Googlers à avoir un geste de reconnaissance envers les collègues qui les inspirent, qui ont réalisés des choses remarquables
LinkedIn a les LinkedIn InDay Speakers Series (conférences avec des leaders), les hacktathons, le programme mensuel et thématique InDay pour en citer trois. Ce point de l'inspiration est aussi identifiable dans les fonctionnalités offertes telles que le LinkedIn Influencers Program, qui regroupe des personnes remarquables et apportant...une dose d'inspiration.
De ces exemples, on note bien que l'inspiration est imbibée dans les pratiques (de manière répétée) et dans plusieurs directions :
.de la Direction aux employés
.des employés à la Direction
.des employés entre eux
.des leaders externes aux employés
.de l'entreprise aux clients/utilisateurs/membres
.des employés aux clients/utilisateurs/membres
.des clients/utilisateurs/membres à l'entreprise
L'inspiration se base sur des possibilités, des alternatives, des exemples remarquables pour passer d'un point de départ (A) à une destination (B).
L'engouement pour les conférences TED/TEDx est une preuve de la soif d'inspiration et de rencontre avec des angles de vue créatifs, engageants.
Comme vu plus haut, un manager, un collègue peut aussi être une source d'inspiration. Cela va-t-il de pair avec la vision de l'entreprise en tant que plateforme réunissant des leaders ? Et si le futur du travail était d'amener les employés à être 'efficaces' et 'inspirants' à la fois ?
Avec l'ensemble des contenus en circulation et à disposition, il est plus aisé de trouver des cas inspirants et de les partager en interne.
Il en est de même pour la participation aux événements (conférences sur des sujets 'tendance', meetups, etc...) qui peuvent servir de déclencheurs et d'introduction à de nouvelles actions gagnantes. Des courtes conversations peuvent aussi servir de déclencheurs et c'est pour cela que le jeu de la sérendipité en vaut la chandelle.
Cela implique d'accepter que le travail change, de par l'ouverture accrue et les possibilités de connexion avec des personnes hors de l'entreprise pour réinjecter de la valeur dans l'entreprise.