La possibilité de voir ce chef-d’œuvre en scène dans sa continuité est plus que rare, tant l’ampleur de la tâche, pour une maison d’opéra, nécessite la mobilisation continue des énergies collectives. En cette année de bicentenaire de la naissance de Richard Wagner, l’Opéra de Dijon relève le défi et, après plusieurs années de préparation, vous fait vivre l’épopée scénique et musicale la plus extraordinaire de tous les temps. Et pour que chacun, comme le souhaitait Wagner, puisse partager selon son cœur et ses facilités ce moment exceptionnel, nous avons choisi de présenter chaque cycle en deux journées, concentrant chacune deux opéras, privilégiant ainsi l’unité d’une narration d’une seule coulée, rendant l’ampleur de cette partition accessible à tous sans rien sacrifier de sa splendeur vocale et orchestrale : l’effectif orchestral – 80 à 100 musiciens en fosse selon les œuvres – et les coupes pratiquées dans la partition conservant l’unité et la force dramaturgique de l’œuvre. C’est donc avec un véritable Festival de trois cycles, à l’intérieur desquels vous pourrez constituer le vôtre selon votre gré, que s’ouvre la saison 13-14.
« Mes enfants, faites du nouveau ! » C’est avec ces mots que Wagner concluait la première série de représentations à Bayreuth en 1876, lui qui, contrairement à l’image d’Epinal que la postérité en a retenu, fut comme toute sa génération avide de nouveauté et de création, de renouvellement et de révolution. Parce que l’exigence de l’art est une fidélité à la flamme vive et non aux cendres, l’Opéra de Dijon a choisi de pousser plus avant le
Autour de Daniel Kawka, dont le travail magnifique à Dijon sur Tristan et Isolde en 2009 avait enthousiasmé public et critiques, se trouve réunie une distribution peaufinée dans les moindres détails —
Folle envie d'y aller ! Si j'arrive à trouver le temps et les sous ! En attendant je suis la petit chronique de préparation de cet évènement musical et scénique.
- l'arrivée des décors à Dijon.
- La bizebille entre les deux orchestres bourguignons.
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L'interview de la délicieuse premier violon des Dissonances Doriane GABLE, et néanmoins premier violon solo de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris.
En fait je compulse le blog de l'Opéra de Dijon confié à six étudiants de Sciences Po Dijon, Chloé, Fanette, Judith, Lukas, Samuel et Tom, qui, sous la direction de Yannick Million, œuvrent comme de véritables envoyés spéciaux.