Jeudi 12 septembre, le président de la République et le ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, ont présenté les priorités de la politique industrielle de la France, pour assurer la transition énergétique et numérique d'ici 10 ans, et reconquérir des parts de marché dans la compétition mondiale.
Créer des emplois en adaptant l'industrie aux changements
Ce plan part d'un constat : nous avons perdu 750 000 emplois industriels en dix ans. Nous avons maintenant la base productive la plus faible des cinq puissances industrielles d’Europe. Les 34 plans ont été conçus avec la collaboration du cabinet McKinsey, lequel estime le nombre d'emplois industriels qui seront créés et renforcés à 480 000. Ces priorités s'appuient notamment sur les changements de mode de vie, ainsi que l'affirme Arnaud Montebourg :
Vous avez aujourd'hui, dans les 34 plans, des projets qui sont venus des filières industrielles et qui vont révolutionner les modes de vie, les modes de transport, la manière de soigner, la manière de s’éduquer, donc nous avons décidé d’unir la Nation autour de ces projets.
34 plans pour de nombreux secteurs
Les secteurs visés par les plans du ministère sont nombreux: qu'il s'agisse des transports avec des objets de recherche tels que la voiture à faible consommation (2litres au 100 km) ou sans pilote, l'avion électrique ou encore le TGV du futur, mais aussi des filières textile, bois, des énergies renouvelables, du numérique, des biotechnologies médicales, ou encore de la nano-électronique.
Redresser pour la croissance
Cette stratégie à 10 ans devrait rapporter selon le cabinet McKinsey 45 milliards d'euros de valeur ajoutée et 18 milliards d'euros d'exportation en plus, comme l'explique Arnaud Montebourg :
Pour 1 € d’argent public prêté, pas subventionné mais prêté, nous espérons en recueillir 10 fois plus. Et nous espérons, nous attendons tout cela en dix ans, 475 000 emplois recréés, avec 45 milliards de valeur ajoutée, créés en plus sur le sol français.