Pour encore être fair-play avec la concurrence

Publié le 12 septembre 2013 par Pierrotlechroniqueur

Ne vous inquiétez pas, amis lecteurs qui suivez ce blog, il va bientôt reprendre un rythme de publication plus soutenu, à la mesure de ces derniers mois. J'ai un certain nombre de projets, d'idées et de billets en préparation (et de séries à poursuivre) qui ne demandent qu'à être concrétisés. Encore un peu de patience ... 

De toute façon, mes collègues blogueurs wikimédiens remplissent très bien et très assidument l'espace. Ce qui me permet, des fois que tout cela vous ait échappé, de signaler des billets très intéressants (enfin, moins que les miens, bien entendu. Mais tout de même très intéressants) : le dernier de Juraastro, déjà, qui nous permet d'aller voir au-delà de l'horizon wikipédien, mais analyse fort justement une des grandes problématiques de notre époque : la vie privée sur Internet. Son commentaire est classique (démonter l'argumentation de commodité "je n'ai rien à cacher donc je m'en fous", qui pourrait fort aussi bien s'appliquer à la vidéosurveillance ou d'autres choses) mais n'en demeure pas moins pertinent.

Enfin, après des mois de silence, Alexander Doria signe son retour sur un sujet inépuisable à analyser : les sources. Et de poser une question éternelle, consubstantielle à notre magnifique projet wikipédien : que faire lorsque les sources de qualité se trompent ? Faut-il se tromper avec elles au nom d'une interprétation littérale du principe de vérifiabilité ? Faut-il l'ignorer si l'erreur, comme dans l'exemple présenté, est flagrante ? La question en filigrane me semble être celle de la nature spécifique de Wikipédia qui met au pinacle, oeuvre collective oblige, le principe de neutralité et non celui d'exactitude. Doit-on tempérer l'impératif de neutralité au nom d'une recherche de l'exactitude (puisque c'est naturellement le travail d'un projet d'encyclopédie) ? Comment concilier les deux ? Et justement, cette question qui me travaille fait justement partie de mes projets à venir. Bonne lecture.