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Analyse de l’évolution de l’état d’esprit au travail accompagnant les retours de vacances.

Publié le 12 septembre 2013 par Tewoz @tewoz

Cette fois ci, ce n’est pas une étude américaine qui est l’origine de ce post, mais des années d’expérience et d’observation, aussi bien des collègues autour de moi que de moi même.

Ce ne fut pas simple, car il m’a fallut, pour mener à bout cette étude, partir en vacances partout autour du monde, et revenir au boulot.

Ce ne fut pas simple, mais les résultats seront utiles pour tous les lecteurs de ce blog (s’il en reste)

Je m’en vais de ce pas vous décrire les 4 étapes que traversent chaque travailleur à son retour de vacances.

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- 1ère étape : La gueule de bois
Je l’ai déjà longuement expliqué dans un post il n’y a pas longtemps. La première étape lors d’un retour de congés, c’est la gueule de bois.
On se prend en pleine gueule la réalité de notre existence après avoir passé quelques jours/semaines de bonheurs illusoirs, et là c’est la débandade. Le monde est gris, laid, le boulot est chiant, les collègues sont là, et pour la retraite c’est mort.

- 2ème étape : La nostalgie
Pendant cette période, dont la durée est directement proportionnelle à la durée de vacances, vous ne faites plus rien au boulot. Vous vous contentez de rester devant votre écran de PC et vous vous repassez en mémoire les images de vos vacances. Tout est pretexte pour faire une pause, pour parler.
Cette période est donc nulle en terme de productivité, mais ca ne se voit pas forcément parce que vous avez une excuse : « je rentre de vacances, je n’ai pas encore eu le temps de m’occuper de ça »

- 3ème étape : Le repentir
La période la plus ingrate, vous vous en voulez de ne rien avoir fait depuis votre retour, et vous tentez de vous remotiver en cherchant (en vain) du plaisir ou un sens à votre travail.
« Allez, après tout c’est pas si nul que ça, ça pourrait être pire, je pourrais être caissier, ou au chomage, je vais m’y mettre serieusement »
En général, cette période dure jusqu’à la prochaine désillusion.
Cette désillusion pouvant prendre plusieurs formes :
un retroplanning bien poucrave,
une réunion inutile de trop,
un nouveau chef incompétent…

- 4ème étape : l’abandon
Directement après la désillusion, vous recommencez à broyer du noir, faisant le minimum syndical en attendant les prochaines vacances.

Moi j’en suis encore à la nostalgie. Et je me demande si je ne vais pas zapper le repentir pour passer directement à l’abandon.


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