Fiches Détaillées
- [Paru] Sang et la glace (Le)
- [Bio] Matthieu Bonhomme
- [Editeur] Dupuis
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Fin de cycle et fin de parcours pour Esteban et les matelots du Léviathan, emprisonnés à tort à Ushuaïa dans un bagne du bout du monde. Parvenus à s’évader grâce au jeune moussaillon, le bateau qu’ils ont "emprunté" se retrouve vite incontrôlable avec la tempête qu’ils subissent de plein fouet, et le froid qui les tenaille menace de bloquer le navire dans les glaces. Ils finissent par échouer sur un rivage glacé, peuplé d’indiens inamicaux, et traqués par le directeur de la prison, fou de rage du rapt de sa femme par l’équipage. Comment Esteban va-t-il réussir à empêcher un massacre, coincé avec ses amis entre le marteau et l’enclume de deux groupes qui leur sont hostiles.
Pas de temps morts ni trop de réflexions dans cette conclusion du premier cycle de cinq albums des aventures d’Esteban. Si les précédents opus mélangeaient savamment action et psychologie, celui-ci est un peu le climax de la série, un concentré de pure action, de poursuite, de combat et de cascade. C’est dommage car on aurait aimé en savoir plus sur le personnage du roux autiste, ou les indiens Tehuelche et leur chef Aigle Rouge. Mais le choix reste cohérent tant on est pris dans l’action du début à la fin de l’album au moment de la lecture.
Graphiquement, les personnages ont un rendu semi réaliste superbe, de vrais gueules et des choix de couleurs et de costumes parfaits. Il y a beaucoup de personnages, entre les marins, les indiens et les hommes du gouverneur, du coup peu de place pour les décors, mais cela reste un ensemble d’une excellente facture.
"Le sang et la glace", cinquième du voyage d’Esteban, est une fin de cycle qui va à toute allure, un concentré d’action, qui a le bon goût de faire ce que toute bonne fin de cycle devrait faire : nous donner envie de connaître la suite !
Si vous ne connaissez pas encore les aventures de la bande de marins du Léviathan, hissez le pavillon et foncez chez votre libraire !
Publié le jeudi 12 septembre 2013, par Capitaine Carotte dans la rubrique Chroniques