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Ma série préférée en terme de jeu de baston, c'est bien SoulCalibur et ses nombreux moments passés à me friter avec les potes, dont le second opus en version Gamecube est celui qui aura le plus tourné. Et mis à part SoulEdge sur PSOne, je possède chacun des épisodes de cette saga où l'on combat à l'arme blanche, et il était donc temps pour moi de vous parler de ce SoulCalibur V sorti l'an passé.
La grande nouveauté de cet épisode, c'est son casting grandement remis à neuf avec une dizaine de persos inédits, contre environ trois à chacun des précédents; un bol d'air frais qui n'est pas pour me déplaire. Les événements du jeu se déroule une quinzaine d'années après SC4, ce qui donne alors un petit coup de vieux aux protagonistes récurrents. Du côté des guests, c'est l'Assassin Ezio Auditore qui fait un passage remarqué, ainsi que Jin Kazama en style Devil Jin (mais lui il vous faudra le créer à partir de son style et ses accessoires). Au final, c'est 28 persos qui apparaîtront sur l'écran de sélection, plus tous ceux que vous aurez vous-même élaborés - un grand plaisir pour moi que ce mode création toujours aussi complet.
Du côté des modes de jeu, on ne retrouve malheureusement pas les excellents Chroniques de l'épée (SC3) et Maître d'armes (SC2), mais le contenu est tout de même moins famélique que celui du 4, avec ici les habituels Arcade et Versus, un mode Histoire scénarisé fortement sympathique, Ames légendaires (avec I.A. plus coriace) et Combat rapide (avec moults titres à obtenir). Pour gagner toutes les récompenses et trophées du jeu, il vous faudra pas mal de temps finalement. Visuellement, c'est encore une fois sublime - tout comme les musiques - et la prise en main est toujours aussi aisée (pour les coups de base, hein): un indispensable des soirées entre amis, fun à jouer, beau et agréable à regarder.