De g. à d.: Alex Turner, Nick O’Malley, Jamie Cook et Matt Helders.
Un groupe britannique, originaire de Sheffield, formé en 2002. Alex Turner, Jamie Cook, Matt Helders et Nick O’Malley évoluent dans un univers résolument rock. Après le succès de leurs premiers albums (Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not; Favourite Worst Nightmare; Humbug; Suck It And See), ils ont acquis une renommée mondiale qui ne cesse de croître. D’ailleurs, ils ont interprétés I Bet You Look Good On The Dancefloor (de leur premier album) et Come Together des Beatles à la cérémonie d’ouverture des J. O.! Et n’oublions pas non plus The Last Shadow Puppets, groupe formé par Alex Turner et Miles Kanes (l’ex-chanteur de The Rascals), et leur excellent album The Age Of The Understatement. Voilà, pour vous expliquer rapidement que s’il y a un groupe à suivre de près, c’est bien celui-ci!
AM
"Il sonne comme un rythme de Dr Dre, mais nous lui avons donné une coupe de cheveux à la Ike Turner et l’avons envoyé galoper dans le désert sur une Stratocaster (une Fender électrique)"
Alex Turner
J’étais donc resté sur l’impression de Humbug, n’ayant pas encore écouté Suck It And See, ce dernier étant sorti pendant mon "Music Gap" (loooooongue période durant laquelle je n’écoute absolument rien de nouveau côté musique, mais promis, c’est fini!). Avec AM, on retrouve un rock plus calme, avec sur certains titres des sonorités groovy, hip hop même. Cela en déroutera certainement plus d’un. Mais la maîtrise est là et ça se sent. La voix d’Alex Turner, diablement charismatique, s’accorde avec merveille à cette musique plus posée par moment. Ce qui n’empêche pas de se faire emporter avec plaisir par les riffs de guitares sur quelques morceaux.
Alex Turner. Si ça c’est pas de la rockstar, franchement… Gardez vos soutifs les filles (même s’ils en reçoivent pendant leurs concerts, là, ça ne servirait à rien!)!
On commence l’album avec le parfait Do I Wanna Know?, pour enchaîner avec l’énervé R U Mine, taillé pour la scène. One For The Road, titre sympathique, dont la mélodie accroche bien l’oreille. Arabella surprend, paraissant basique au début, mais plus le morceau avance, et plus on sent que c’est bon. Passons directement à No. 1 Party Anthem. Au vu du titre on a quelque chose auquel on ne s’attend pas: une chanson lente, enivrante… Why’d You Only Call Me When You’re High est plus dansante. I Wanna Be Yours, une chanson d’ "amour désespéré" ("I wanna be your vacuum cleaner, breathing in your dust"). Voilà les titres qui moi m’ont touché, le reste est de très bonne qualité, mais après, les goûts et les couleurs…! Bon. Pour résumer, je trouve que mon retour aux Arctic Monkeys est absolument réussi. Cela n’empêche pas que cet album déstabilisera certainement bon nombre de fans. Mais après tout, si on avait toujours ce qu’on voulait, la musique ne serait pas très passionnante de nos jours, non? Pas la peine de vous dire que j’attends avec une impatience proche de l’hystérie le mois de novembre (en concert le 7 et 8 novembre au Zénith de Paris), pour enfin voir sur scène un groupe qui, je n’en doute pas, fera parti un jour des groupes de rock mythiques. Et vous, pourrez-vous dire "J’y étais!" ou pas? Je vous laisse avec le clip de R U Mine? et un Alex Turner absolument hypnotisant…
Stéphanie