Après la soupe à la tomate et la soupe au Pistou, et comme on dit jamais deux sans trois, je te propose de faire voyager ta louche jusqu’au Japon, avec grand bol de soupe miso.
Non contente d’accompagner à la perfection n’importe quel plateau de sushis, elle est aussi idéale pour s’alléger de la raclette d’hier soir. Le miso (prononcer misso) est en effet connu pour ses propriétés digestives et stimulantes. Il serait détoxifiant et ferait des merveilles sur la flore intestinale. A se demander pourquoi il n’est pas encore remboursé par la sécu.
Mais le miso, c’est quoi ?
C’est une pâte de soja, de riz et d’orge fermentée, allant du jaune pâle au noir. Très salée, elle a le goût typique de la cuisine nippone. Et pour cause, c’est un indispensable de placards japonais. En France, on en trouve désormais super facilement dans les épiceries asiatiques. Les conditionnements d’un kilo peuvent faire peur, mais le miso peut se conserver très longtemps dans une boite hermétique au frais. Je n’ai pas encre eu l’occasion d’essayer, mais il paraît qu’avec des haricots verts à la poêle ou dans une marinade c’est très bon.
Et cette soupe, on la fait comment ?
La principale (l’unique ?) difficulté de la soupe miso, c’est de trouver les ingrédients. Pour le reste, c’est juste enfantin.
Pour 4 bols, il faut :
- 80 cl de bouillon dashi. Tu peux soit le faire toi même (si tu trouves les ingrédients), soit l’acheter en poudre. N’ayant pas pu trouver tout ce qu’il me fallait, j’ai choisi la seconde option.
- 150 g de tofu (pas d’excuses, on en trouve même au supermarché du coin maintenant)
- 5 ou 6 shitakés séchés (ces petits champignons qui sentent si bon !)
- quelques lamelles d’algues wakame (on les trouve sous plusieurs formes : j’ai opté cette fois pour l’option "spaghetti")
- de la sauce soja
- 2 c à s de miso
- de la ciboulette fraiche (facultatif)
Commence par faire tremper les shitakés et le wakamé au moins 20 minutes dans de l’eau froide. Il faut réhydrater tout ça.
Pendant ce temps, découpe le tofu en petits dés. Commence à faire chauffer tout doucement le dashi. Quand c’est chaud, rajoute le tofu. Laisse cuire deux minutes, en faisant toujours attention à ce que ça ne se mette pas à bouillir.
Deux minutes, c’est juste asser pour découper les champignons en fines lamelles.
Maintenant, dilue la pâte miso dans le bouillon en remuant délicatement. Quand tout est bien dilué, rajoute les algues et les champignons, et un trait de sauce soja.
C’est prêt !
Si tu aimes ça, tu peux rajouter de la ciboulette fraichement ciselée, mais ce n’est pas une obligation. Quand c’est la saison, j’aime bien mettre des lamelles de poireau tranché très finement, que je mets en même temps que le tofu pour qu’il ait le temps de cuire.
Itadakimasu les copains !