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Le jugement dernier – Stéphane HAUMANT

Par Liliba

Le jugement dernier – Stéphane Haumant Lectures de Liliba

Ça commence comme un thriller classique avec des bombes qui explosent un peu partout dans le monde : Brésil, Etats-Unis, Japon, Inde… Ces bombes sont identifiées comme étant celles du « jugement dernier » : des engins dernier-cri (ça tombe bien !) mis au point dans le plus grand secret et dont la portée et la force n’ont pas de commune mesure avec les bombes classiques.

Les gouvernements paniquent, tentent de maintenir la chape du secret et du non-dit, tout le monde pense savoir et tout le monde patauge. Pourtant, chacun de leur côté tout d’abord, puis de concert, un policier américain et un journaliste français vont débobiner le fil du mystère et se lancer à la poursuite des poseurs de bombes (qui n’ont pas revendiqué leurs attentats, ces coquins !). Mais ils ne pourront pas un instant imaginer qu’ils vont devoir remonter aux Cathares et à leurs mystères et qu’ils sont face à un complot vieux de neuf siècles !

Ça commençait plutôt pas mal, avec du mystère, des personnages principaux pas trop désagréables et du suspense. Et puis voilà que la sauce Da Vinci Code est venue à la rescousse, avec un soupçon d’hérésie, quelques cathares en colère, des renégats et des vilains venus des siècles précédents, et un Codex Lucis plein de messages cachés au commun des mortels… Bref, ça part en grand n’importe quoi au bout d’une centaine de pages et les invraisemblances, clichés, poncifs et autres bêtises s’amoncellent sous la plume de l’auteur, au demeurant plutôt agréable à lire.

Ça commence à m’énerver sérieusement de lire des romans qui me semblent inspirés de lectures précédentes et qui reprennent les mêmes ficelles et mystères sous prétexte que le lecteur (lambda) aime ça et en redemande. On ajoute un peu de peste noire, des têtes coupées à la Révolution, une bonne guerre, on secoue sans oublier de rajouter quelques cathares (toujours eux, ils font recette !) et hop, c’est prêt. Mais le cathare, c’est comme le sel, il en faut mais point trop… et là, je dirais que c’est un peu indigeste.

(mais je suis une râleuse, c'est bien connu, parce que j'ai lu plein de critiques très positives sur le net !)


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