PAR BERNARD VASSOR
Mort à trente huit ans sur un billard du restaurant le Moulin Rouge, sur l'île de la Grande Jatte, le 1 mars 1895.
Un éditeur courageux aurait le mérite de faire découvrir cet écrivain injustement méconnu.
Rien que l'ouvrage dont est reproduite la page de faux-titre, donne la preuve des qualités peu communes de cet écrivain malchanceux
De son véritable nom Jules-Hippolyte Percher, il vit le jour le 7 octobre 1857 à Couloeuvre dans l'Allier. Après des études studieuses à Moulin où il rencontra Maurice Guillemot son aîné, professeur et homme de lettres. C'est lui qui le conduisit au Quartier Latin, fréquenta les cafés et les brasserie littéraires (le jour, un peu moins la nuit). Il écrivit dans sa chambre sous les combles, des poèmes, des débuts de romans restés inachevés, faute de trouver un journal où les publier. Seuls les écrivains arrivés trouvaient place dans des journaux inféodés à diverses cabales politiques ou religieuses. La terreur qui avait suivi la répression sanglante de la Commune, n'encourageait pas les patrons de presse à ouvrir leurs colonnes à de jeunes gens souvent des révoltés. "Seuls les Daudet, Zola, Goncourt (Edmond), Dumas fils, Sardou, Augier, Meilhac et Halévy accaparaient les pages des revues des journaux. Ces gens posés, donnaient le ton et faisait les réputations*". C'est au fameux Sherry-Cobbler, boulevard Saint-Michel qu'il rencontra Goudeau, Gill, Sapeck, les frères Cros, Richepin et ceux qui furent les premiers Hydropathes. a suivre................. *Auriant, déjà cité.