Un mois sans vous écrire et je reprends la plume en ce jour béni du 1er mai. Travailler le jour de la fête du travail c’est un comme se coucher à 8 heures, un soir de 31 décembre. : Ce n’est pas dans la norme, limite acceptable ! Mais c’est tellement enthousiasmant de faire le contraire du plus grand nombre !
Et bien oui, je suis paresseux, je le confesse et alors ? « Ne rien faire c’est déjà trop en faire ! ».
Alors que chacun doit « travailler plus pour gagner plus », je goûte aux joies de l’oisiveté active. Je ne « travaille pas plus pour gagner plus », je travaille pour satisfaire mes clients, répondre à leurs demandes, anticiper leurs désirs, être là quand il le faut, mais avec plaisir !
Vous l’aurez remarqué, on n’entend plus beaucoup parler de plaisir dans les entreprises, sauf dans la vôtre peut-être ?
Il fut une époque par exemple ou l’on pouvait faire la sieste dans son bureau, pendant dix minutes, pour récupérer. En ces temps lointains, les bureaux n’étaient pas des « open space » ! On pouvait se cacher, se détendre, se recoiffer et hop partir en réunion et faire semblant de rien. C’était le bon temps !
Le Petit Larousse n’a pas toujours raison : non la paresse n’est pas un vice qui éloigne du travail, c’est un vice qui l’en rapproche ! C’est parce que je prends le temps d’être paresseux que je peux être efficace, même efficient.
Je vis ma paresse d’une façon décalée mais l’important c’est de la vivre.
Mobilisons nous pour réhabiliter la paresse au sein des entreprises !
Tout le monde sera gagnant :
Les collaborateurs seront épanouis donc plus motivés…
Les manageurs seront moins stressés donc plus aimés…
Les clients mieux servis donc ravis…
Les actionnaires mieux rémunérés donc des dividendes plus appropriés…
Le carré magique, le carré parfait !
Tout cela grâce à la paresse, bon travail !
Nota Bene :
Je suis tellement paresseux que je réfléchis actuellement à l'évolution éditoriale de notre relation ! Je vais ouvrir les colonnes de ce blog à des hommes et des femmes qui vivent au quotidien "management et communication".
Ma première invitée sera une femme. Vive la parité et à très bientôt...