« Aujourd’hui, le post dédié aux Saveurs que je vous propose est un peu original mais, dans l’air du temps car je vais vous parler d’entomophagie, c’est à dire de la consommation d’insectes, qui selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), serait une des solutions envisagées pour nourrir d’ici 2030, les 9 milliards de personnes.
Toujours selon cette organisation, le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille, ne permettra plus à cette époque, de répondre à cette nouvelle demande.
C’est la raison pour laquelle les scientifiques mettent en aujourd’hui, en exergue les avantages d’une production d’insectes à grande échelle car seulement 2 kgs d’aliments sont nécessaires pour produire 1 kg d’insectes, tandis que les bovins en exigent 8 kgs pour ne produire qu’1 kg de viande.
La consommation d’insectes se fait à l’état larvaire et on les mange frits, grillés, lyophilisés, réduits en farine ou écrasés entre deux tranches de pain.
Même si les vers de farine sont très riches en protéines et moins gras que les viandes classiques, je ne suis pas certaine qu’en tant qu’européens, nous apprécions autant un « steak d’insectes » que celui cuisiné avec de la viande de Charolais !
Si nous nous nourrissons d’insectes nous penserons plus à notre santé qu’à notre plaisir, en oubliant l’aspect épicurien que procure la cuisine tout en sachant que cette denrée est peu abordable et constitue un mets de luxe. »
L’élevage des insectes
L’élevage des insectes est facile car il peut se faire à partir des déchets organiques (les déchets alimentaires et le compost) et il a un impact écologique très limité car ces « petites bêtes » utilisent moins d’eau et produisent moins de gaz à effet de serre que le bétail.
En effet, l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre est limité aux transports des aliments dont on nourrit les insectes (un mélange de graines de céréales et de carottes). Contrairement aux ruminants, les deux insectes rattachés à la famille des coccinelles et des scarabées n’émettent pas de méthane au cours de leur digestion.
Les insectes n’ont pas besoin de beaucoup de place et peuvent être manipulés sans difficulté. Leur reproduction ne pose aucun problème.
• L’exemple français de Micronutris
Quant à être obligé de consommer des insectes, il est préférable de connaître leur provenance et de gérer leur élevage afin d’éviter des risques de maladies.
C’est le pari qu’a choisi Micronutris, la première entreprise européenne à posséder son propre élevage d’insectes comestibles, spécialement, dédié à la consommation humaine, dans les règles d’hygiène les plus strictes.
Les biologistes de l’entreprise diplômés et spécialisés en science de l’insecte innovent depuis plus d’un an pour mettre en place des procédures d’élevages d’insectes à grande échelle compatibles avec la finalité alimentaire et respectueuses des insectes et de l’environnement.
Tous les insectes utilisés dans les produits vendus par Micronutris sont nés et élevés dans leurs locaux dédiés à la production, situés en Midi-Pyrénées.
L’utilisation des matières premières pour la croissance des insectes est rigoureusement sélectionnée. La nourriture destinée aux insectes est issue de l’agriculture biologique et aucune hormone ou substance permettant d’accélérer le développement n’est utilisée.
• La boutique d’achats en ligne
A titre anecdotique, sur la boutique d’achats en ligne, vous pouvez acheter des sachets de grillons ou de vers de farine comme vous achèteriez des sachets de thé. Une boîte de 12 chocolats y est également, proposée pour s’initier au plaisir de l’entomophagie avec un assortiment détonnant entre le chocolat voluptueux et l’insecte croquant !
• Pour plus d’informations sue l’entreprise Micronutris – www.micronutris.com/
Françoise Attali – www.danslamaisondefrancoise.fr