La décision peu glorieuse des cumulards d’une république… bananière ?
Quand on sait que certains élus s’éparpillent façon puzzle jusque dans 26 mandats, ce qui ne facilite ni la transparence de la vie publique ni la résolution des conflits d’intérêts, on ne peut que se retrouver passablement indigné de la décision du Sénat aujourd’hui, qui rejette la loi sur le non-cumul des mandats, pourtant bien légère par rapport à l’original. Mais l’indignation ne saurait suffire et j’aurais aimé en savoir davantage sur les raisons avancées, face à de tels errements de nos personnels politiques, qui confondent leurs intérêts avec ceux de leurs administrés. Mais je ne peux malheureusement pas m’appuyer sur les médias pour m’en faire une idée plus précise puisque ni le Parisien, ni l’Express, ni Le Point, qui ne font que reprendre apparemment une simple dépêche AFP ne sont en mesure de nous éclairer.
Il est en tout cas instructif de constater, malgré l’éclairage mis par les médias sur les dissensions au sein du PS sur le sujet, de constater que c’est pour la majorité des sénateurs de droite qui ont voté contre :
« Vingt-quatre sénateurs ont voté contre les deux textes du gouvernement, un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire, 16 ont voté pour, tandis que trois se sont abstenus. Les deux textes ont été votés par les députés au mois de juillet, par 300 voix sur 577. Dans le détail, au Sénat, l’ensemble de la droite, UMP et UDI-UC ont voté contre, ainsi qu’à gauche le RDSE à majorité PRG. »
Et ne me faites pas croire que le PRG est de gauche quand le PS l’est déjà si peu, du moins au gouvernement… et dans les actes.