11 septembre 2013
Souvenons-nous du 11 septembre 2001. Pour ma part, je revois distinctement le moment où nous avons appris l'effarante nouvelle de cette catastrophe sans précédent.
C'était un mardi, en début de l'après-midi. Je franchissais la porte de communication qui reliait mon bureau à celui de Michèle L et qui restait constamment - ou presque - ouverte. Elle regardait fixement l'écran de son ordinateur. Avec un OH NON ! Un gémissement sinistre. On n'y croyait pas ... et puis, toute la journée, on a repassé en boucle ces images effroyables.
Quatre attentats inédits perpétrés contre les Etats-Unis quasiment simultanément, 2 Boeings 757 et 2 Boeings 767 lancés comme des bombes volantes, 2973 morts, une sanglante guerre en Afgahnistan, plus la traque infinie des instigateurs, une crise économique profonde. Un traumatisme gigantesque des esprits du monde occidental, une méfiance généralisée de l'Autre ...
Aujourd'hui, toujours la guerre en perspective ... On retient son souffle ...
A New-York, la première tour a été frappée à 8h 40 et s'est effondrée 102 minutes plus tard, la seconde tour est percutée à 9h 02 et s'effondre en 36 minutes. On voit la fumée, les flammes, les corps qui se jettent dans le vide - ceux-là ont choisi entre deux morts possibles, l'écrasement ou l'étouffement. Le Pentagone est touché, le dernier avion, détourné par une révolte d'héroïques passagers, s'écrase en plein champ.
Une date maudite, annus horribilis pour moi, une année à supprimer du calendrier : en janvier, on a dépisté mon cancer, en septembre je recommençais à travailler normalement, mes cheveux repoussaient. Une seule chose me permet aujourd'hui de penser de manière favorable à ce millésime : la naissance en octobre de Camille.
La vie reprend toujours le dessus !