Malgré la « pause fiscale » annoncée par le Président, il semble qu’il sera de plus en plus difficile de réduire ses impôts, quelle que soit la tranche dans laquelle on se trouve, les niches fiscales devant encore être rabotées lors de la loi de finances 2014.
Il est de plus en plus difficile de réduire ses impôts
Il n’y a pas si longtemps que cela, réduire ses impôts était assez facile, que ce soit en usant d’investissements défiscalisant (lois Girardin, Robien, Borloo, Demesssin ou encore Scellier) ou en employant un salarié à domicile (ménage, repassage, travaux; garde d’enfant…), mais force est de constater que les dernières lois de finances ont tendance à réduire ces dispositifs un peu plus chaque année.
Ainsi, les taux de réduction d’impôt offert par la loi Scellier sur les dernières années de son existence avaient déjà bien baissé par rapport à ceux offerts lors de sa création, et la loi Duflot, censée lui succéder, n’offre pas de réductions similaires, la conséquence directe étant un désintéressent des investisseurs et un ralentissement sensible de la construction de logements neufs.
D’un autre coté les plafonds des niches fiscales et du quotient familial sont régulièrement revus à la baisse ce qui a pour conséquence directe et immédiate d’entrainer une hausse d’impôts pour de très nombreux ménages.
Dès 2013, on a constaté une hausse du nombre de foyers payant l’impôt sur le revenu. Ainsi, d’après Les Echos, le nombre de foyers payant l’impôt sur le revenu est passé de 16 millions au début des années 2000 à plus de 18 millions en 2012.
Les moyens de réduire la note étant de moins en moins nombreux et de plus en plus limités, il est fort probable que chaque foyer fiscal voit le montant de ses impôts augmenter cette année mais aussi l’année prochaine. Vous pouvez d’ailleurs vous en rendre compte en effectuant des simulations. Rien de plus simple que de calculer ses impôts avec BforBank afin de constater l’impact des hausses d’impôts sur le montant des impôts que vous avez payé ou paierez prochainement.
Enfin, sans vouloir déprimer qui que ce soit, les retraites s’annoncent mal : il faudra cotiser plus, plus longtemps pour sans doute toucher moins. Il semble donc évident qu’il faille au plus vite trouver des solutions palliatives, pourquoi pas via de l’épargne placée en assurance-vie (pour cela vous pouvez aller sur le site de BforBank) ou dans de l’immobilier locatif peu fiscalisé tel que la location en meublé non professionnelle (LMNP).