[Critique] Wolverine : Le combat de l’immortel

On est tous d’accord, Wolverine reste le plus célèbre des X-men, à tel point que même les 3 premiers films se consacraient surtout sur ce personnage. Les films ayant eu un beau succès, la Fox ne risquait pas d’abandonner cette saga (et à mon regret ! Les droits seraient revenues à Marvel, on aurait des chances de les apercevoir dans les films concernant les Avengers.). Donc, l’idée des spin-off a été émise, et bien sûr, Wolvie a été un des premiers à être cités, mais on avait aussi eu vent qu’il comptait faire un film sur les origines de Magnéto, sachant que le personnage est, pour moi, l’un des plus intéressant à développer, je l’attendais de pied ferme. Malheureusement, le projet a été annulé et on pourra trouver des éléments de la jeunesse du super-vilain dans X-men : First Class . Bon, mis à part cette petite anecdote inutile, revenons-en à notre cher « glouton », Wolverine a déjà eu le droit à un film sur ses origines, et on est beaucoup à être d’accord, le film fût une très grande déception !

Tellement déçu par ce premier long-métrage que je n’attendais pas du tout l’éventuelle suite, jusqu’à ce qu’un certain Darren Aronofsky soit en charge du projet. Avec un réalisateur pareil, le projet pouvait s’avérer vraiment ambitieux, et j’étais surtout curieux de voir ce qu’il ferait d’un film de super-héros, car ce réalisateur en question, c’est celui qui a fait l’électrochoc Requiem for a dream, l’excellent The fountain ou encore la claque Black swan, pas vraiment des films pop-corn, mais des films fabuleux. Malheureusement, le metteur en scène s’est rendu compte que le tournage lui prendrait énormément de temps et qu’il se trouverait éloigné de sa famille pendant un bout de temps, du coup, il a laissé tomber. A sa place, c’est James Mangold qui s’y colle, un réalisateur pas si mauvais que ça car on lui doit des films comme 3:10 pour Yuma ou encore Copland.

Malgré tout, les bandes-annonces qui ont tournées ne m’ont pas convaincu et je suis allé au cinéma sans aucune conviction. Au final, j’ai été plutôt bien surpris, même si ce n’est pas le film indispensable à voir.

Avant toute chose, il faut savoir que le film n’est pas une suite directe de Wolverine : origins , il se déroule juste après les événements du 3ème film. Wolverine a décidé de se réfugier dans la nature après ce qu’il a vécu dans X-men 3.

L’une des premières qualités de ce nouveau film, c’est que Wolvie est un peu plus bourru que d’habitude et qu’il lance de bonnes vannes (le coup de la piscine est hilarant et montre un peu plus le Wolverine des comics qui n’hésiterait pas à aller jusqu’au bout). Le film est aussi un poil plus violent (ça change du Logan tout

propre qui sort de son « expérience »…) même si ce n’est pas non plus super choquant (apparemment, une version longue plus violente serait annoncé pour les sorties Blu-ray/dvd).

Autre point que j’ai aimé, mais qui risque de ne pas plaire à beaucoup de monde, c’est que le film ne privilégie pas l’action, préférant se consacrer sur les ressentis du personnage principal. Ce n’est pas non plus très poussé, mais j’ai trouvé ça intéressant.

Attardons-nous maintenant sur les points négatifs du film, notamment plusieurs incohérences (attention, mini-spoiler, mais si vous avez vu la bande-annonce, vous le savez déjà.) Logan devient mortel au bout d’un moment, ce qui fait que quand il se prend des balles, il en chie comme tout êtres humains, mais dans ce cas, comment ça se fait qu’on ne le voit pas hurler comme c’est pas permis quand il sort ses griffes qui lui transpercent la peau ? (fin du mini-spoiler)

Dans les autres défauts, le final gâche un peu le reste du film et devient un peu du grand n’importe quoi. Mais bon, vous comprendrez mieux quand vous aurez vu.

En conclusion, loin d’être la catastrophe annoncé, Wolverine : Le combat de l’immortel est un divertissement sympa qui remonte un peu le niveau du premier opus, mais on a pas encore le droit à l’adaptation ultime de notre bon vieux Serval . Et ne ratez pas la scène post-générique qui vaut vraiment le coup.

Note : 6/10