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PARENTALITÉ: La (petite) taille des testicules fait-elle un bon père? – PNAS

Publié le 10 septembre 2013 par Santelog @santelog

PARENTALITÉ: La (petite) taille des testicules fait-elle un bon père? – PNASCe sont les très sérieux Actes de l’Académie des Sciences américaines (PNAS) qui révèlent avec cette étude de l’Emory University (Atlanta) une curieuse association entre la taille des testicules et la qualité de la parentalité. La question est posée, sexualité et parentalité sont-elles corrélées de manière inversée ?

Si les bénéfices de l’investissement du père dans les soins et l’éducation des enfants ne sont plus à démontrer, certains hommes restent récalcitrants. James Rilling de l’Emory et son équipe ont vérifié, chez 55 pères, si la variation de la parentalité, chez l’homme, est le résultat d’un compromis entre les efforts à faire en tant que partenaire et que père, en mesurant certains critères biologiques liés à la reproduction, l’émotion paternelle et, par IRM, l’activité cérébrale liée à ce comportement.

Testostérone et taille des testicules inversement associées à la "parentalité": Les chercheurs constatent que les 2 critères biologiques liés à la reproduction choisis, les niveaux de testostérone plasmatique et le volume des testicules sont indépendamment et inversement corrélés avec les soins paternels. Lorsque les pères visionnent une image de leur enfant, l’activité dans la zone du cerveau concernée par l’émotion de la parentalité et l’empathie pour l’enfant s’avère inversement proportionnelle au volume des testicules.

La biologie des hommes semble donc bien refléter bien un compromis entre l’effort de reproduction et l’effort de parentalité, concluent les auteurs.

Quant à la testostérone, en particulier, ces résultats qui confirment ceux d’une précédente étude, publiée dans la même revue qui montrait que la testostérone optimise la capacité de séduction de l’homme, mais que ses niveaux baissent à la paternité puis encore plus «  quand vient  » la parentalité, suggérant le rôle médiateur de l’hormone dans l’évolution du rôle social de l’homme, de l’accouplement à la parentalité. De même pour l’empathie –en général-, il a déjà été suggéré que de petites différences hormonales peuvent avoir des effets profonds sur l’empathie et notamment, qu’un niveau élevé de testostérone réduit la propension à l’empathie.

Source: PNAS September 9, 2013, doi: 10.1073/pnas.1305579110 Testicular volume is inversely correlated with nurturing-related brain activity in human fathers

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