Philosophie de comptoir

Publié le 10 septembre 2013 par Corboland78

Pourquoi s’était-il attardé au café, tout seul devant son bock, fixant sans le regarder l’écran plat diffusant sans le son un match de football du championnat anglais. Pourquoi ce verre n’était-il pas le premier mais le, il ne savait plus trop en fait, mais ce qui était certain c’est qu’il était de trop. De trop pour qu’il puisse encore penser clairement, de trop pour que son cafard récurrent ne vienne le tourmenter une fois encore.

Nombreux sont ceux qui pleurent sur leur solitude, noyant leur chagrin dans l’alcool. Combien sont-ils ceux qui vivent en couple et s’accoudent au comptoir à côté des premiers pour pleurer leur situation et chialer leur malheur dans leur verre.

Quand on ne peut se supporter soi-même, comment peut-on vivre avec quelqu’un d’autre ? Quand on sait vivre heureux avec soi-même, pourquoi s’emmerder à vouloir vivre avec quelqu’un d’autre ?

Les lampes s’éteignirent au fond de la salle, remontant vers le bar comme la marée montante, signal d’une extinction des feux générale et fermeture de l’établissement. Euros abandonnés sur le comptoir, démarche mal assurée, il regagna ses pénates comme un automate. Demain est un autre jour, ni pire qu’hier, ni meilleur qu’un autre à venir. 

Pourquoi s’était-il attardé au café, tout seul devant son bock, fixant sans le regarder l’écran plat diffusant sans le son un match de football du championnat anglais. Pourquoi ce verre n’était-il pas le premier mais le, il ne savait plus trop en fait, mais ce qui était certain c’est qu’il était de trop. De trop pour qu’il puisse encore penser clairement, de trop pour que son cafard récurrent ne vienne le tourmenter une fois encore.

Nombreux sont ceux qui pleurent sur leur solitude, noyant leur chagrin dans l’alcool. Combien sont-ils ceux qui vivent en couple et s’accoudent au comptoir à côté des premiers pour pleurer leur situation et chialer leur malheur dans leur verre.

Quand on ne peut se supporter soi-même, comment peut-on vivre avec quelqu’un d’autre ? Quand on sait vivre heureux avec soi-même, pourquoi s’emmerder à vouloir vivre avec quelqu’un d’autre ?

Les lampes s’éteignirent au fond de la salle, remontant vers le bar comme la marée montante, signal d’une extinction des feux générale et fermeture de l’établissement. Euros abandonnés sur le comptoir, démarche mal assurée, il regagna ses pénates comme un automate. Demain est un autre jour, ni pire qu’hier, ni meilleur qu’un autre à venir.