Le Big Data, c’est l’analyse de très gros volumes de données. Pour rappel, tout ce qu’on fait sur internet est enregistré, consigné, interprété et monnayé.
Face à un trop gros volume de données pour être traité à la main, certaines boîtes ont recours à une solution dite Big Data. Des algorithmes analysant l’existant pour tirer des conclusions sur notre comportement en ligne.
Pour certains : une mine d’or à gagner en vendant les données de ses clients (Facebook, par exemple), pour d’autres, la solution miracle pour cibler et se rapprocher de ses consommateurs, pour moi un buzzword de plus qui ne fera toujours pas tout le boulot à ma place.
Le Big Data, en deux mots
(et quelques-uns de plus)
Nous envoyons de plus en plus de données sur le Web. Ces données peuvent venir de partout : de votre ordinateur, mais aussi de votre support mobile ou de votre GPS… Pour pouvoir traiter et analyser tout cela, il fallait inventer une nouvelle solution : le Big Data, ou volumes massifs de données.
Ces algorithmes permettent d’analyser les données du WWW selon :
- leur Wolume : un sujet ou une marque génère de plus en plus de données (avec la croissance des réseaux sociaux, par exemple). Il s’agît donc de qualifier les quantités
- leur Wélocité : les supports mobiles permettent aux utilisateurs de réagir de plus en plus spontanément. Une solution Big Data permet aussi d’analyser des données en temps réel.
- leur Wariété : aussi bien les contenus structurés que les données qui ne le sont pas.
Big Data ou Big Brother ?
Tout ce que vous faites en ligne est consigné quelque part. Le Big Data permet d’analyser le comportement de votre cible lorsqu’elle se promène sur le Web, achète une place de cinéma, loue un DVD ou souscris un abonnement de téléphone, etc.
Grâce à cela, on peut mieux cerner sa cible, créer des segments de plus en plus précis et lancer une campagne de Retargeting (enfant terrible du Big Data. Un peu comme ci Moltonel faisait en sorte de vous accrocher une feuille de PQ aux baskets à chaque fois que vous sortez des toilettes).
Soit. Vos données se monnayent donc très bien et plusieurs grands groupes l’ont bien compris (la prochaine fois que Facebook change ces conditions d’utilisation, vous saurez pourquoi).
Progrès ou Révolution ?
Même si les algorithmes qui analysent ces volumes massifs de données sont compliqués, les applications sont plutôt simples d’utilisation. Cela permet aussi bien aux grandes enseignes qu’aux PME d’avoir un aperçu des données liées aux produits ou aux services qu’elles proposent. Et donc, d’en tirer des conclusions.
Les analyses en temps réel permettent même aux PME d’être plus réactives (les changements prennent plus de temps quand le groupe est grand).
Que les braves gens du marketing qui travaillent plus qu’ils ne sortent se réjouissent. Les données issues du Big Data sont d’excellents indicateurs pour baser ou rectifier une stratégie commerciale. Mais j’aimerais quand même les calmer un peu : Il s’agit certes d’un grand pas en avant, mais c’est d’abord un outil.
Une analyse des masses, aussi poussée et individualisée soit-elle, n’est qu’un reflet de la réalité. Je dois avouer en avoir un peu assez de tous ces pourcentages prouvant tout et n’importe quoi. Une fois pour toutes. Cela doit accompagner, et non remplacer, une certaine sensibilité et une bonne intuition.
Selon vous, le Big Data est un progrès ou une révolution ?