Il y a peu j’ai postulé pour intégrer un groupe, un groupe de blogueuses, des talentueuses cela va sans dire. J’ai été consciencieuse, je suis motivée, suivi la procédure, envoyé un mail, l’adresse de mon blog. J’ai attendu.
Attendu.
J’attends encore
Je n’attends plus
Je me suis fait une raison, j’ai deviné, je n’aurai pas de réponse, je ne suis pas assez girly, elles ne me répondront pas, elles sont trop busy.
Voilà c’est ainsi, tournons cette page n’en parlons plus.
Sauf que ça fait chier tous ces mots, ces mots et bien d’autres, ces mots qui se perdent dans les méandres du virtuel, ces mots que l’on choisit et pèse, des mots d’amour parfois, des mots sincères, que l’on ne sait plus graver dans le papier, plus inscrire dans le marbre, et qui s’envolent loin loin, loin des yeux loin du cœur, et s’échouent dans une sourde oreille. Et l’on se surprend à attendre, attendre et espérer le mythique et moqué "on vous rappellera", à rêver que le contact se reprenne, que la liaison cesse d’être brouillée. Et puis un jour on cesse d’attendre
Alors on efface, on part sans laisser d’adresse. Et puis on redevient je, un je qui décrète par bravade qu’elle est une princesse, une princesse de papier peut-être, une princesse de pacotille sans doute, mais une princesse qui ne compte pas pour des prunes
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