Ce soir (vous avez remarqué ? je bloque quand je peux et quand je veux, en ce moment…) je vous propose d’aborder le dossier syrien sous un autre angle que celui communément admis. Puisque les belligérants et ceux (peu nombreux) qui les soutiennent prétendent préparer la guerre pour avoir la paix – comme le dit le bon vieil adage pas forcément très juste et même plutôt cynique – intéressons nous aux curieuses informations paradoxales à bien des égards qui suivent. Alors que la France elle-même ou du moins son gouvernement se revendiquent de ceux qui veulent la paix en Syrie, les voilà qui se montrent particulièrement réticents à accueillir des réfugiés syriens sur notre territoire. Pourtant, le HCR, agence de l’ONU, " tente depuis le début du mois de juin de convaincre les États membres de l’Union européenne d’ouvrir leurs portes aux réfugiés. Sans guère de succès, en France notamment."
A l’inverse, la Suède a décidé d’accorder "un permis de séjour permanent à tous les demandeurs d’asile syriens qui en feront la demande en Suède. Cette décision concerne quelque 8.000 Syriens actuellement en Suède et bénéficiant uniquement d’un titre de séjour temporaire d’une durée de trois ans. Ils pourront en outre, au titre du rassemblement familial, faire venir leurs familles en Suède, provoquant le courroux du plutôt mal nommé parti "Démocrates suédois (Sverigedemokraterna, SD)", similaire au Front National.
À la suite de l’annonce de la Suède, le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré que son pays allait «montrer la voie» en matière d’aide à la Syrie. L’Allemagne a déjà accepté de prendre 5000 personnes supplémentaires en provenance de Syrie dans le cadre d’un programme d’accueil humanitaire. (source)
Alors, la France, même gouvernée par un gouvernement que seuls les médias politiquement corrects qualifient encore" de gauche", toujours le pays des droits de l’homme ? A vous de juger… Tout est dit… Et écrit.