De plus, l’équipe composée d’une vingtaine de chercheurs a effectué, avec l’aide de logiciels, l’examen de 100 ans de littérature scientifique publiée sur le sujet. Ces données sont stockées sur une base accessible à tous, The Urine Metabolome Database (UMDB) hébergée au Canada.
La composition chimique de l’urine révèle des informations clés non seulement sur la santé, mais aussi sur l’alimentation, les boissons et les médicaments consommés ou encore les expositions environnementales. Pourtant, alors que les manuels de médecine citent 50 à 100 composés, les analyses d’urine n’en mesurent que 6 ou 7, la connaissance de tous ces nouveaux métabolites et l’ajout de nouveaux biomarqueurs pourraient donner lieu au développement de tests de nouvelle génération, bien plus larges sans être à terme plus complexes ou plus coûteux. En particulier, ces nouvelles connaissances permettraient sans doute de substituer, dans certains cas, le test d’urine au test sanguin. La littérature scientifique est d’ailleurs de plus en plus riche de ce type de nouveaux tests à base d’urine.
Si d’ores et déjà les applications de ces nouvelles données semblent proches voire immédiates, ce n’est qu’un début et, « avec les nouvelles techniques d’analyse, des centaines d’autres composés urinaires devraient encore être identifiés ».
Source:
PLoS ONE doi:10.1371/journal.pone.0073076 September 4, 2013 The Human Urine Metabolome
The Urine Metabolome Database (UMDB)
Université d’Alberta Researchers find the key to what’s in our pee
(Visuel @Wikimedia Commons, vignette The Metabolomics Innovation Centre (TMIC))