"Je voulais brûler avec mes cobalts et mes vermillons l'Ecole des Beaux-Arts et je voulais traduire mes sentiments avec mes pinceaux sans songer à ce qui avait été peint". Effectivement c'est ce qui frappe le visiteur qui arpente l'exposition du Musée du Luxembourg "Vlaminck un instinct fauve". L'utilisation de ce rouge (vermillon) a été omniprésente dans les quinze premières années de la production artistique du fauve autodidacte.
J'ai particulièrement aimé deux tableaux qui illustrent assez bien sa peinture. Une peinture caractérisée par des paysages et des portraits aux couleurs pures et aggressives.
Les péniches à Chatou (1905) Vlaminck contrairement à la majorité des autres fauves (Derain et Matisse) qui préfèrent le midi de la France peint les bords de Seine. Par des touches de peintures épaisses et tourbillonantes, Vlaminck s'inspire très ouvertement de Van Gogh.
La fille du rat mort (1905)
Vlaminck, un instinct fauve
Musée du Luxembourg
19, rue de Vaugirard
75006 Paris
20 février-20 juillet 2008