Je savais que j'allais aimer Moonrise Kingdom parce que c'était signé Wes Anderson, un réalisateur-ami, mais je le savais aussi parce que parmi les bandes-annonces qui ont précédé l'oeuvre, TOUTES les bandes-annonces, étaient inspirantes.
J'ai déjà vu ce film de Cronenberg adaptant Don DeLillo, un auteur que j'aime bien. Je me souviens qu'à l'époque on avait beaucoup critiqué le casting de Robert Pattinson dans le rôle d'un multi-milliardaire de 28 ans, déconnecté de la planète qui l'a rendue riche. AU CONTRAIRE, si on veut traiter du capitalisme, quoi de mieux que d'engager un jeune homme identifié à un vampire! C'était très brillant de la part de Cronenberg et Pattinson. La performance de ce dernier dans le film? À la hauteur de nos attentes face au capitalisme. Et j'avais un peu oublié le casting impeccable qui offre Jay Baruchel, Paul Giamatti, Sam Morton, Kevin Durand, Juliette Binoche, Sarah Gadon, Mathieu Amalric et Emily Hampshire.
A suivi la b-a de Seeking a Friend for the End of the World.
Adapté du prix Nobel Patrick White, Fred Shesipi tourne Geoffrey Rush, Judy Davis et Charlotte Rampling dans une histoire de famille pseudo-bourgeoise aux prises avec eux-mêmes. Ce film semble réunir ce que l'Australie a de mieux à offrir. Et comme White était aussi anglais, Charlotte Rampling vient compléter le tout. Davis, Rampling, Rush, rarement moches.
Anthony Hopkins, Rachel Weisz, Jude Law, Jamel Debbouze, Moritz Bleibtreu, Lucia Siposovà à l'image, Fernando Mereilles, cinéaste de City of God, un de mes films préférés À VIE, Peter Morgan, auteur de Frost/Nixon, The Queen et , The Last King of Scotland me suffisent comme arguments pour avoir envie de voir ce film. (en oubliant les lignes nouvel âge comme You only live once...)
Nooooooooooooon rien à voir avec l'album de 1987 de Def Leppard. Il s'agit plutôt de l'histoire de l'invention du vibrateur. Sujet, écriture et interprétation légère et comique. J'aime beaucoup Maggie Gyllenhaal. L'actrice et la femme.
J'ai d'abord cru que je regardais la bande-annonce de Rebelle de Kim Nguyen. Il y avait aussi poésie dans ce que je regardais. La musique m'a aussi saisi. Très poignant. Puis le charme de la petite fille, le décor naturel de la Lousiane. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai pensé à Jean-Jacques Rousseau, puis à Gauguin. Égaré que je suis, cette histoire ne se passe pas ailleurs qu'aux États-Unis. Tout juste au Sud de chez nous. Ce film me paraissait fort bien.
Je me trompais, je l'ai vu depuis, il s'agit d'un film tout simplement formidable. FOR-MI-DABLE
Tout comme Moonrise Kingdom d'ailleurs.
Qui lui, loge dans la comédie réussie.
Les deux films traitent de moments intense de l'enfance.
Bandes-annonces de vies d'adultes qui ne sauraient qu'être interressantes.