De gauche à droite (Laurent Boillot – PDG de Guerlain, Bruno Aveillan – Réalisateur, Thierry Vasseur – Nez de Guerlain).
Shalimar, un jus âgé de plus de 90 ans et pourtant d’une actualité brûlante.
L’incontournable Maison parisienne nous dévoile dans le cinéma privé Le Katara du Royal Monceau le nouveau court-métrage du réalisateur Bruno Aveillan au savoir-faire plus que créatif: un court-métrage qui sonne juste, tout comme le jeu d’acteurs. Le réalisateur nous plonge au cœur de l’essence même du parfum, dans les jardins Shalimar. Il s’agit d’éviter soigneusement les clichés sur l’Inde, donc pas de folklore, ici, mais plutôt un film racontant l’histoire mythique de Shalimar dans une Inde mystique.
La princesse Mumtaz Mahal et l’empereur Shah Jahan, un couple devenu légende, est interprété par l’ambassadrice de Shalimar, Natalia Vodianova (somptueuse en Yiqing Yin) et Willy Cartier. Un film animé par une passion brûlante où l’émotion est véhiculée par un jeu d’acteurs précis et une bande son signée Hans Zimmer.
Modèle de Yiqing Yin
Bruno Aveillan, donne un nouveau souffle à Shalimar. Ce film publicitaire inscrit définitivement le parfum dans un univers propre, avec une sensualité affirmée et lui donne une nouvelle identité, affirme une manière de vivre et une allure.
Le parti pris étant de laisser place à l’histoire et de ne pas raccourcir le film afin qu’il soit plus “web-friendly”, c’est un « long » récit de près de six minutes qui nous est proposé afin de capter l’essence de Shalimar.
Bruno Aveillan réalisait il y a un peu plus d’un an « l’Odyssée de Cartier », un court-métrage qui s’inscrit dans un parti pris esthétique similaire à « la légende de Shalimar » : ralentis, effets spéciaux, paysages et décors majestueux, musique grandiose. Un cocktail très très Hollywoodien, un poil surfait.
Guerlain se déplace vers une ouverture plus cinématographique, bien que ce court-métrage reste tout de même ancré dans l’univers de la publicité (les acteurs sont des top-modèles, Bruno Aveillan réalise essentiellement des films publicitaires). On reste loin des campagnes Dior, Prada ou Yves Saint Laurent et de l’univers de cinéastes comme David Lynch, Roman Polanski ou Darren Aronofsky où contenu, fond et forme sont tout autre.
Ci-dessous, images tirées du film