dimanche 08 septembre 2013
L’avantage de voir un film sur un petit écran c’est que cela permet de se concentrer plus sur l’histoire que sur les effets spéciaux. Je veux bien croire que sur grand écran et en 3D le spectacle vaille le coup mais là, je me suis cru en face d’une série B. L’autre inconvénient du petit écran, c’est que l’on se laisse facilement déconcentrer, mon Mac est à portée de main donc dès que je lâche un film, j’ai tendance à surfer pour voir tout et n’importe quoi au gré des mes inspirations. Je suis même parti cinq minutes vers la fin du film et j’ai complètement perdu le fil (cela devait être la seule scène importante de l’intrigue !) que je n’ai retrouvé qu’en revisionnant ce bout du film une fois celui-ci terminé.
Bref, bref… Un méga-ennui. Quand je pense qu’il y a trois jours j’ai revu pour au moins la cinquième fois un film où il ne se passe pas grand-chose, la même musique revient tout le temps, il y a moins de 200 plans et pas un seul effet spécial et cerise sur le gâteau Brigitte Bardot qui n’est pas mon actrice préférée. Ce film c’est « Le Mépris » de Jean-Luc Godard et comme à chaque fois il m’a complètement conquis. Il faut dire, je l’avais vu sur grand écran ! Tout ceci pour conclure à deux choses :
- Premièrement, le cinéma c’est d’abord une bonne histoire. Alors si vous voulez voir toujours le même film hyper-formaté, bourré d’effets spéciaux avec une histoire digne de « Oui-oui va à la plage », allez plutôt voir le nième épisode d’« Expandables », c’est pareil (du moins je crois car je n’ai pas vu un seul épisode)
- Deuxièmement, télévision et cinéma ne font pas bon ménage. Si vous croyez qu’il suffit de se mettre à cinquante centimètres d’un grand écran plat pour avoir les mêmes sensations qu’au cinéma, vous vous trompez. Il faut être entouré par l’image pour vraiment apprécier un film.