Magazine Culture
Comme je stagne dans mes lectures, les articles sont en stand by... Je vais donc faire l'autruche et contourner le problème.
Je me disais que parler de mon futur projet professionnel me ferait gagner du temps.
Ce projet en quelques mots est simple: fonder son école.
Ce projet dans son exécution ne l'est pas tant. Le chemin sera long, on nous mettra des bâtons dans les roues, la conception ne sera pas évidente... Et, il faudra bien plus que de la motivation.
J'y crois malgré tout et c'est un projet qui me tient à cœur.
Pourquoi une école hors contrat? Parce que j'aime enseigner mais les programmes pondus par le ministère de l'éducation sont trop complexes et ne laissent pas toujours une liberté totale. On ne s'épanouit pas toujours comme on le voudrait. Après, les programmes constituent un très bon cadre qui sont facilement réalisables en théorie, mais en pratique, la donne est changée. Tous les élèves n'entrent pas dans les cases. Le programme régit nos cours et se transforme en une sorte d'épée de Damoclès.
Une école hors contrat forme-t-elle aussi bien qu'une école sous contrat? Le programme n'est pas le même. Il n'est pas aussi dense. C'est une approche différente avec une programmation voulue, plus libre sans être anarchique. La démarche Montessori est une des plus connues, et a su prouver son efficacité. En quelques mots, cette méthode se base d'abord sur les sensations. Tous les enfants ne fonctionnent pas de la même façon; cette méthode met surtout en valeur le ressenti de chacun pour appréhender la lecture, le calcul, les sciences... Au lieu de la théorie, on laisse les enfants expérimenter le monde.
Où en suis-je dans ce projet? Au stade embryonnaire de la recherche... Je me renseigne sur les différentes pédagogies. J'aime beaucoup Montessori mais c'est une méthode très en vogue en ce moment; du coup, comment sortir du lot? La méthode Gaignard est intéressante. La pédagogie Freinet a du bon. Je glane un maximum d'informations. Je regroupe toutes les informations et les conseils pour préparer ce projet.
Ma limite? Je me laisse jusqu'à la fin de ma trentième année pour mettre en chantier cette idée, c'est à dire en mai 2015. Si à cette date, il n'y a aucune avancée, alors cette idée n'aura été qu'une idée.