Photovoltaïque : emprunter plus pour taxer plus

Publié le 07 septembre 2013 par Copeau @Contrepoints

En Belgique, le photovoltaïque s'accompagne d'impôts incontrôlables pesant sur tous, et l'État va emprunter pour les payer !

Un billet de Corentin de Salle depuis la Belgique.

Paysage photovoltaïque

Suite du feuilleton énergétique de l'Olivier wallon. Magnifique ! Le gouvernement wallon - par un montage surréaliste - demande à un organisme étatique (une intercommunale dirigée par le PS) d'emprunter de l'argent pour payer un impôt déguisé !!

En effet, les certificats verts - mécanisme subsidiant qui consiste à obliger les distributeurs à acheter (et à revendre aux consommateurs) un quota (20%) d'énergie verte non rentable (qui coûte parfois 5 à 6 fois plus cher que l'énergie produite par les secteurs rentables) - sont un impôt déguisé qui est payé par le consommateur chaque fois qu'il paye sa facture d'électricité (Test Achat disait récemment que la facture énergétique était une "seconde feuille d'impôt").

Le cours du certificat vert s'est effondré mais le transporteur Elia est obligé de la racheter au-dessus de sa valeur (prix plancher garanti de 65€) et augmente donc encore le coût de la facture. Toute la politique énergétique de l'Olivier (coalition au pouvoir menée par le PS) wallon a un seul résultat : la hausse du prix de l'énergie. Comme la facture devient trop chère à payer pour beaucoup, le gouvernement veut qu'une intercommunale rachète une partie de ces certificats verts (pour 200 millions €) à Elia.

C'est donc de l'argent public qui va être utilisé pour payer un impôt ! Mais cet argent est emprunté et devra bien, en bout de course, être remboursé (avec intérêt) par le contribuable. Cela revient à dire: moi, État, j'ai mis en place un mécanisme qui génère un impôt incontrôlable qui est tellement excessif qu'il dépasse vos capacités de payement. Mais, pas de souci, je vais vous avancer une partie de l'argent...