- que deux américains ont inventé un bracelet enregistreur. Formidable. Ils l’ont baptisé Kapture. Magnifique. L’appareil enregistre en permanence ce qui se passe autour de vous, de nous, de ceux qui le portent surtout. Pour un plaisir inégalé de réécouter toutes les conneries qu’on a pu entendre au cours de la journée ? Que nenni, mauvaise langue, me répondront les concepteurs de la chose, qui veulent la vendre, et en grande quantité si possible. Pour ne pas que s’envolent les rires des enfants, les chants des oiseaux, les mots d’amour et les pensées pures et/ou intelligentes. Alors, ok. On enregistre les 14 heures d’éveil, puis, on réécoute pour faire le tri, et on garde le meilleur. Mais où place-t-on le sommeil dans le planning ? Et comment enchaîne-t-on les jours ? Si c’est pour dire ou faire n’importe quoi, et s’il y a un concours, qu’on nous indique le bureau d’inscriptions, c’est si facile et si délicieusement inutile.
- que Zahia, qu’on ne présente plus ou dont vous tapez le nom dans n’importe quel moteur de recherche, s’est sentie obligée de prouver sur son compte Twitter qu'elle n'avait pas eu recours à la chirurgie esthétique pour augmenter sa poitrine, en publiant un certificat médical puis des scanners de sa cage thoracique. Non, mais, eh, oh ! Pourquoi ? Obligée de quoi ? Obligée par qui ? Heureusement que nous, humains, avons cette merveilleuse capacité de repousse des bras tellement ils tombent souvent. Elle n’était pas contrainte de dire merde à celui qui le lira si le mot la gênait, mais pourquoi ne pas dire zut aux interlocuteurs interrogatifs ou soupçonneux ? Si c’est pour dire ou faire n’importe quoi, et s’il y a un concours, qu’on nous indique le bureau d’inscriptions, c’est si facile et si délicieusement inutile.
- que les élections municipales devraient avoir lieu le 23 et 30 mars prochain. Mais ce n’est pas sûr. Le ministère de l’Intérieur est tenu d’en faire une communication en Conseil des ministres, mais pour l’instant, ça n’a pas été fait. Que faire ? Doit-on attendre le prochain conseil, ou celui d’après ? Pourrons-nous dormir d’ici là ? Un député socialiste a tweeté ces mêmes dates. Mais ce n’était pas officiel. On lui a tiré les oreilles. Parce que c’était grave. On ne plaisante avec ce genre d’informations. Certains, le lisant, et se rendant compte trop tard de la boulette, ont pu faire des ratures sur leurs calendriers. C’est scandaleux. C’est même dramatique. Qu’ils se fendent d’une lettre avec accusé de réception pour demander remboursement du dit calendrier au dit député. Et si les dates se confirment, ils regretteront toutefois d’avoir raturé trop vite, et d’avoir déboursé le montant du recommandé avec accusé de réception. Si c’est pour dire ou faire n’importe quoi, et s’il y a un concours, qu’on nous indique le bureau d’inscriptions, c’est si facile et si délicieusement inutile.
samedi 7 septembre 2013