Manchester, évidemment.

Manchester, evidemment.

Hier, Scholes et Manchester ont offert assurement le titre de champion d'Europe a l'Angleterre.

L'an passe le miracle avait eut lieu: Milan, au milieu de trois Anglais, avait reussi a remporter le titre tant convoite de champion d'Europe. Cette annee, c'etait a Barcelone de relever le defi. Malheureusement pour eux et pour la coalition Italo-Espagnole -qui recouvre en realite tous les clubs non-anglais-, les anglais ont enfin reussi a placer deux de leurs clubs en finale, la premiere fois de leur histoire. L'exploit que nous tous attendions, pour maintenir encore un peu l'illusion que l'Angleterre ne domine pas completement le football europeen, n'a pas eu lieu. Une frappe splendide de Scholes ou une defense passive, au choix- a elimine virtuellement le club espagnol. Les catalans ne perdirent pas espoir, loin de la, ce but ne changeait pas veritablement la donne: ils devaient toujours marquer pour se qualifier, et un but suffirait. Alors la pression resterait Anglaise, jusqu'a la fin. Rijkaard tenta le tout pour le tout en faisant entrer Henry. Mais le resultat fut pitoyable: une premiere balle perdue, un acces d'orgueil plus tard, TiTi etait sur son adversaire et s'empara de la balle... pour la balancer en corner en engueulant son gardien parce qu'il n'etait pas a 20 metres de ses cages. Seul Messi avait le niveau technique suffisant pour inquieter Van der Sar, mais il reste trop leger et pas assez rapide pour rivaliser avec les joueurs de premiere Ligue, reputee hyper physique (un article va d'ailleurs etre consacre aux changements physique dus au passage de la L1 a la Premiere Ligue). La rentree en fin de match de Gudjohnsen ne changea rien, l'arbitre siffla la fin de la rencontre et le glas pour Barcelone. Pendant ce temps, les supporters mancuniens euphoriques jubilaient, exultaient, deliraient. C'etait la folie a Old Trafford.