Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette …
Voilà un roman qui commence de façon intéressante et accrocheuse, mais dont l’intérêt a du mal à se maintenir au fil des pages. L’histoire finit en effet par être répétitive puisqu’il s’agit seulement d’accumuler un maximum d’habitants dans la ferme de Ferdinand, qui sont conviés les uns après les autres à rejoindre le petit groupe. Mais on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit d’une histoire qui se tient, avec un vrai déroulement. J’ajoute qu’il y a un certain nombre de facilités et de naïvetés, qui donnent le sentiment que l’auteure s’est laissée aller, ou qu’elle s’est trop habituée à écrire pour la jeunesse. Cette cohabitation de plusieurs retraités, partageant peu de points communs, semble se dérouler de façon un peu trop parfaite par rapport à ce qui pourrait vraiment se passer dans la réalité.
Du côté des points positifs, je dirais qu’il y a dans les dialogues et certaines situations un sentiment de naturel, qui est agréable, et que le propos du livre part d’un bon sentiment, puisqu’il s’agit de célébrer la solidarité entre les générations.
Ce livre avait paru en 2012 aux éditions Calmann-Lévy.