La société américaine Google a publié, mercredi 5 septembre, via son outil Street View, des images des 12 agglomérations japonaises abandonnées après la catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars 2011.
Les internautes peuvent désormais, grâce au site Internet « Mirai no kioku« (littéralement « Mémoire pour l’avenir »), visiter les cités de la préfecture de Fukushima, devenues inhabitables en raison de leurs niveaux élevés de radioactivité.
Ces zones sinistrées, qui comprennent les villes de Futaba et Okuma, sont situées aux abords du complexe atomique ravagé de Fukushima Daiichi. Les images, issues du système de navigation virtuel de Google, témoignent notamment des dégâts provoqués par le tremblement de terre et le tsunami sur les infrastructures de Futaba (maisons, routes, immeubles…), à proximité de la centrale nucléaire.
Le géant américain, basé en Californie, a utilisé un véhicule spécial équipé d’une caméra, pour effectuer ces impressionnantes prises de vues. Les équipes de Google suivent de strictes conditions de sécurité pour se protéger de la radioactivité ambiante.
En plus de pouvoir marcher virtuellement jusqu’à l’entrée de la centrale de Fukushima, l’utilisateur a également la possibilité de comparer les nouvelles vues avec celles du lieu avant la catastrophe. Une manière de se rendre compte de l’ampleur des dégâts, comme si on y était…