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Le Figaro livre une analyse sur la situation à Marseille...Beurk!

Publié le 06 septembre 2013 par Philippejandrok

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http://bcove.me/hzlerb6l

si le lien ne fonctionne pas utiliser celui-ci pour écouter Yves Thréard :

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/09/05/01002-20130905ARTFIG00448--marseille-les-elus-se-sont-voiles-la-face.php?m_i=t6qt0rG9nWAdbUJz4BeleXZXjD4vS0cSJgI39RW%2BUalScXEtO

Le journaliste Yves Thréard nous livre son analyse sur la situation à Marseille avec beaucoup de légèreté et de retenue, une très mauvaise analyse, très en retrait de la réalité "les élus ont laissé faire" oui, ce sont eux les coupables, mais pourquoi ? Comment Marseille a pu en arriver là ? Cela fait des années que Marseille vit, comme à Naples, la ville divisée en deux parties, celle des truands, celle des politiques et des citoyens.

Peut-être pourrions nous envisager, admettre, une complicité entre le financement politique et la mafia locale, mais en France, ce n'est pas possible, nos politiques sont des gens intègres, c'est bien connu, c'est le fonctionnement classique dans le monde entier, mais pas en France, cela ne se fait pas, ou cela ne se sait pas ? A vous de choisir.

Mais quand les journalistes ne font pas leur travail en dénonçant des fausses vérités pour cacher la réalité, c'est insupportable et c'est le cas dans cette analyse digne des plus mauvais torchons de la presse française, car, faire une analyse objective de la situation reviendrait à révéler une vérité qui n'est pas bonne à dire et qui éclabousserait sans nul doute de nombreux hommes politiques et des collusions éventuelles avec le monde juridique.

Aujourd'hui, les règlements de compte à Marseille, à Strasbourg, à Paris, se font entre gens du même monde, le problème est qu'ils se font sur la voie publique, dans les centres ville, car ils sont tellement habitué à être protégés du système qu'ils ne connaissent plus leurs limites, au risque de blesser des citoyens, je ne dis pas innocents, car toutes les victimes sont innocentes, mais la dernière victime de Marseille, José Anigo, n'était pas un inconnu pris dans la foule, c'était un homme au casier judiciaire bien rempli, soupçonné de braquages et de l'appartenance à un gang et même si celui-ci s'était" rangé des vélos", une histoire, un désaccord a signé son arrêt de mort, c'est vraisemblablement un règlement de compte entre gens du même monde. Vivre par le feu, mourir par le feu, c'est inévitable, triste, mais inévitable.

Nous avons là l'exemple de plusieurs sociétés qui cohabitent dans les mêmes environnements, la société démocratique, politique, la société des voleurs, indépendantes et toujours au service de l'état lorsqu'il en a besoin pour régler des "petits problèmes". Le journaliste du Figaro prétend que les politiques ont laissé faire, mais bien sûr, pourquoi ne le feraient-ils pas, c'est la garantie de leur réélection.

Sincèrement, comment croire que Monsieur Gaudin soit encore maire de Marseille à ce jour ?

Alors que le monde a changé, c'est l'un des derniers dinosaures de la politique française, qui appartenait à un mouvement politique au passé obscur qui a du changer de nom et de dirigeants pour être oublié de tous. Comment peut-on rester maire de Marseille sans avoir des amis dans chacune de ces sociétés ?

Ce que cela nous montre, c'est que la République est incapable d'enrayer le processus, car le faire, c'est faire éclater une vérité qui n'est pas bonne à entendre, car si l'on apprenait les liens étroits entre la mafia et la politique à Marseille et ailleurs, ce serait l'effondrement du monde politique actuel, c'est donc un énorme risque pour le gouvernement, intervenir ou pas ? Prendre le risque que la vérité éclate et démonte le système tout entier et je doute que M. Vals prenne ce risque.

Dans cette chronique ridicule qui frôle la désinformation, le journaliste du Figaro se contente de faire de l'information Bobo faite pour des imbéciles et des naïfs qui croient encore au père Noël, qu'il aille sur le terrain pour faire du vrai journalisme et pas du journalisme parisien, qu'il parle des collusions entre le pouvoir local et la mafia, car comment laisser se développer une telle criminalité dans cette ville sans accords préalables ?

Dans le fond, les journalistes qui vont se faire trouer la peau dans le monde, juste pour permettre à ce type de journaliste de briller devant les caméras, là aussi il y aurait beaucoup à dire...

Nous vivons une époque formidiable...

Photo : REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER 


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