Les derniers jours d'août ont été pleins de petites satisfactions et j'avoue que la rentrée m'arrache un peu
difficilement à l'atmosphère de vacances dans laquelle je m'étais finalement plongée.
J'ai passé du temps en couture, pour changer de la cuisine. Mon nouveau jouet est une machine à coudre. Qui l'eût cru, alors que que recoudre un bouton ou faire un ourlet de pantalon m'avait souvent arraché des soupirs d'ennui ? La couture serait-elle mon nouveau dada ? Pour
débuter, j'ai réalisé des choses simples, housses de coussins parce que j'en avais assez de voir traîner quelques vieilles housses décolorées par le temps. Puis j'ai confectionné une housse de
couette et des oreillers en Liberty pour mini K.
Je me déplace désormais en vélo avec assistance électrique, un autre joujou qui m'a totalement conquise. Un matin, en remontant
à vélo la rue des Montgorges - une rue particulièrement pentue de Poitiers - j'ai
"gratté" tous les vttistes du RICM. Certains semblaient étonnés,
pour ne pas dire un peu vexés. Ils n'avaient pas compris que ma force musculaire résidait principalement sous le porte-bagage.
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Après les 30 pots de griottes du mois de juin, je me suis lancée dans les confitures de prunes :
reines-claudes, prunes violettes du jardin. Bien que nos deux pruniers aient perdu une importante partie de leur ramure lors de la tempête du 26-27 juillet dernier, qui a fortement touché
Poitiers, les fruits étaient surabondants et délicieux. Profitons-en, qui sait si ces arbres survivront à l'hiver, leur tronc a été littéralement déchiré. Quant au mirabellier de ma voisine, déjà
fortement amoindri par le passé, il a été rasé. Dommage.
Aux confitures, nous avons ajouté quelques crumbles, quelques tartes toutes simples, des compotes, mais surtout un délicieux "clafoutis" aux prunes violettes : un
délice qui sied aussi bien à ce fruit qu'à la traditionnelle cerise.
Clafoutis aux prunes violettes
A faire avec de petites prunes pas trop juteuses, type quetsches d'Alsace. J'ai utilisé cette variété non identifiée de prune qui est dans mon jardin, et qui est légèrement plus sucrée que la quetsche.
- 2 oeufs + 1 jaune
- 50 g de sucre
- 50 g de farine T55
- 10 cl de crème
liquide
- 20 cl de lait entier
- 1 pincée de vanille
- 1 pincée de
cannelle
- 1 cs d'eau-de-vie de quetsche
- 20 g de beurre et 1 cs de cassonade pour le moule- environ 500g de prunes type quetsches, bien
parfumées, mûres mais encore fermes
1. Préchauffez le four à 150°C. Beurrez le moule et recouvrez le fond de cassonade. Mettez au frigo pour figer le beurre s'il fait chaud.
2. Cassez les oeufs, ajoutez sucre et farine tamisée, mélangez. Ajoutez le lait et la crème, la vanille, la canelle, l'eau de vie de quetsche, mélangez à nouveau pour que le mélange soit parfaitement homogène, mais évitez de battre, pour ne pas incorporer d'air à l'appareil et le rendre mousseux.
3. Dénoyautez et coupez en deux les prunes. Si elles sont acides, vous pouvez les saupoudrez de 2-3 cs de sucre et les laisser macérer ainsi 15 minutes. Sinon, passez immédiatement à l'étape suivante.
4. Sortez le plat à gratin du frigo et disposez les fruits au fond, ils doivent être bien serrés, vous serez peut-être amené à faire deux couches. Recouvrez de l'appareil à clafoutis.
5. Enfournez pour 50 minutes environ. A cette température, la pâte reste particulièrement moelleuse et les prunes ne se déferont pas trop en purée. Servez bien frais.
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