Lu et adoré ce roman il y a deux ans, j'ai été sincèrement navrée de ne pas
le voir entre toutes les bonnes mains. Ne loupez pas sa sortie en poche !
Leningrad, 1941. Lev et Koyla se rencontrent en prison. Leur condamnation à mort est levée si les deux adolescents parviennent à se procurer douze œufs pour le mariage de la fille d'un colonel.
Je ne m'attendais pas à autant rire et aimer cette lecture. La Ville des voleurs est un brillant roman dont le mélange des genres est tout simplement jouissif. Aventures haletantes, rebondissements surprenants, humour décapant, voici un récit qui mérite toute votre attention !
L'auteur s'est inspiré de la vie de son propre grand-père pour nous parler d'un Leningrad humilié mais fier avant tout. Le premier fléau est la faim qui ravage le peuple. Le pain est fabriqué avec de la sciure de bois et la colle des livres est raclée pour servir de protéines sous le terrible nom de « caramel des bibliothèques ».
Lev et Koyla sont des personnages extrêmement attachants. Chacun est l'opposé de l'autre pour mieux l'agacer et le compléter. Douze œufs pour deux vies sauves. Une incroyable quête qui va leur permettre de devenir des hommes. Mon coeur a battu au rythme de leur course folle, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai tout savouré.
J'ai lu, 2013, traduit de l'anglais par Pierre Ménard
(J'annonce les sorties poches des livres que j'ai aimé, celui-ci a déjà été chroniqué ici)