Jeu de plates-formes exclusif à une PS3 qui n’en finit pas de nous surprendre, Puppeteer s’inscrit dans un monde à la croisée entre Frankenweenie et les Monty Python, sorte de fresque délirante interactive qui vaut le détour.
Kutaro et la fée facétieuse
Succinctement dit, Pupeeteer met en scène, sous la forme d’un enchaînement de tableaux aux couleurs éclatantes, les aventures du héros Kutaro, accompagné d’une fée facétieuse, se jouant dans un théâtre aux rideaux de velours rouge, s’ouvrant et se refermant au rythme des actes. C’est dans ce décor, qui habille en fait un jeu de plates-formes à la réalisation soignée, que la progression de notre marionnette se déroule, durant la bonne vingtaine de stages qui composent le titre. Ces stages, ou tableaux, se mettent en place sous les yeux des joueurs, à la façon d’un décor, tandis que les encouragements du public virtuel se font entendre en cours de partie…
La maniabilité du titre est excellente, passant par une simple touche de saut, une pour se servir des ciseaux de Kutaro, permettant de découper les ennemis les plus importants, et finalement une dernière, le triangle en l’occurrence, pour utiliser les pouvoirs de chaque tête que peut revêtir la marionnette un peu fofolle. On citera celle de chevalier, servant de bouclier, celle de ninja permettant d’user de bombes ou encore celle de pirate, donnant accès à un crochet faisant office de grappin.
Un jeu de plates-formes délirant et coloré, riche et varié, que les amateurs du genre ne devraient pas manquer à sa sortie, le 11 septembre prochain sur PS3.
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