La rentrée : check. Mais quelle rentrée… !
Suite à une fin de CDD il y a deux mois, j’avais arrêté momentanément de travailler. Deux mois que je vivais dans mon cocon ensoleillé avec mes petites chenilles, deux mois à trouver que la vie était ma foi très bien huilée comme ça, deux mois à faire l’autruche en occultant l’éventualité même d’une rentrée. Sauf que même quand on l’occulte, invariablement, en septembre, elle revient.
Rentrée scolaire déjà : c’était une grande année pour mes fripouilles, la petite entrant en petite section et la grande en CP, tout ça dans une nouvelle école. Je me demande d’ailleurs qui était la plus émue de nous trois. J’avais beaucoup d’appréhension et au final tout s’est passé comme sur des roulettes (de cartable) : nous avons laissé Grande Fripouille dans les mains rassurantes de sa nouvelle maîtresse et Petite Fripouille nous a à peine jeté un regard quand nous avons quitté la classe.
Une bonne chose de faite, enfin c’est ce que je croyais : Grande Fripouille m’a quand même avoué le midi qu’elle avait fondu en larmes à notre départ. Entrée à l’école primaire dans une cour où on se retrouve soudain parmi les plus petits, nouvelle école, plus de copines, ça faisait beaucoup pour un bout de chou de 6 ans. J’ai honte de moi mais à ce moment-là, en mon for intérieur, je l’ai remerciée égoïstement de tout mon coeur de ne pas avoir craqué devant moi et de m’avoir évité de fondre en larmes avec elle devant sa maîtresse.
Après la rentrée des enfants, il y a aussi eu ma rentrée à moi et la surprise que me réservait le Pôle Emploi. L’ennui avec le Pôle Emploi, c’est qu’on est toujours dans le flou, on sait des choses, mais toujours à quelques menus détails près. Et là le menu détail en question, c’est que mon indemnisation se termine dans 4 mois alors que je comptais sur 11. Passé une journée d’abattement (parce que trouver un job en 4 mois dans le marketing en région PACA relève ni plus ni moins de la quadrature du cercle), j’ai pris le taureau par les cornes et alléluia, j’ai déniché une formation en marketing web d’enfer, pas chère, qui devrait rendre mon CV ultra-désirable, en espérant qu’il me permettra aussi de décrocher un job qui ne le soit pas moins. Mais ça, c’est une autre affaire.
Une chose est sûre, maintenant, je comprends pourquoi on a besoin des vacances d’été : pour avoir une chance de survivre à la rentrée.
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